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17.11.04 La sonde Smart-1 en orbite autour de la Lune
 
Après un périple de plus d'un an, la sonde Smart-1 de l'Agence spatiale européenne s'est insérée en orbite autour de la Lune et a décrit avec succès sa première révolution. la sonde a parfaitement utilisé son système de propulsion hélioélectrique, ou 'moteur ionique', qui a démontré tout son potentiel et fonctionné de façon ininterrompue plusieurs jours.

Il s'agit là d'une étape importante franchie pour cette première mission du programme SMART (petites missions de recherche sur des technologies de pointe).

Le principal objectif de la première phase de la mission Smart-1 était de démontrer de nouvelles techniques destinées aux véhicules spatiaux et notamment sur le système de propulsion hélioélectrique, une première dans ce domaine, testée en vol pendant plusieurs mois.

Les activités de démonstration ont également porté sur des techniques nouvelles conçues pour des systèmes de navigation autonomes. L'expérience OBAN a consisté à tester sur Smart-1des ordinateurs au sol un logiciel de navigation permettant de déterminer la position et la vitesse exactes du satellite en utilisant, à titre de référence, des images d'objets célestes prises par la caméra AMIE embarquée sur Smart-1.

Lorsqu'elle sera appliquée à de futures missions, les véhicules spatiaux seront à même de calculer de façon totalement autonome leur position et leur vitesse de déplacement dans l'espace, limitant ainsi les interventions des équipes de contrôle au sol.

Avec les expériences KaTE et RSIS, l'équipe Smart-1 s'est également livrée à des essais de communication dans l'espace lointain, dont l'objectif était de tester des transmissions radio à des fréquences beaucoup plus élevées que les fréquences radio traditionnelles. Ce type de transmission permettra aux futurs satellites d'envoyer des volumes toujours plus importants de données scientifiques. L'expérience de liaison laser avait, quant à elle, pour objectif d'examiner s'il est possible de pointer un faisceau laser depuis la Terre sur une sonde parcourant des distances analogues à celles d'un voyage dans l'espace lointain, et de répondre ainsi aux besoins de télécommunication des futures missions.

Enfin, Smart-1 embarque des instruments pour un programme d'observations scientifiques sur orbite lunaire qui démarreront en janvier 2005. La caméra offrira des images lunaires en couleurs nettement plus fines que celles de Clementine : elles permettront la création d'images stéréo et de cartes topographiques très précises. En outre, Smart-1 auscultera la Lune à l'aide d'un spectromètre infrarouge, et réalisera une radiographie en rayons de X de la plupart des régions lunaires, il renverra des informations sur la distribution et les caractéristiques des minéraux lunaires, complétant ainsi les données de Lunar Prospector. Le petit démonstrateur survolera les cratères lunaires du pôle sud qui demeurent constamment à l'ombre du Soleil et semblent abriter de substantielles quantités de glace. A vérifier…

Compte tenu des réserves d'ergols encore disponibles, les responsables de la mission ont décidé de réduire de manière significative l'altitude de l'orbite que la sonde décrira à terme autour de la Lune. En se rapprochant ainsi de la surface lunaire, SMART-1 occupera une position plus propice aux observations scientifiques qui démarreront en janvier 2005. Ce supplément d'ergols sera également mis à profit pour remettre la sonde sur une orbite stable au bout de six mois de navigation circumlunaire, en juin 2005, en cas de prolongation des activités scientifiques.

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Cette demi-Lune a été acquise le 28 octobre 2004 à près de 600.000 km de la Lune, quand le démonstrateur évoluait sur sa dernière orbite terrestre.
Quant au roissant lunaire, il est vu depuis une distance d'environ 60.000 km le 12 novembre.



Ces photos de la Terre ont été acquises les 1er et 2 novembre 2004 par la caméra AMIE à quelque 200.000 km, toutes les les 6 heures de sorte que l'on distingue la rotation de la planète.



Cette mosaïque d'images, prises par la caméra AMIE, montre l'éclipse lunaire survenue le 28 octobre 2004 et observé par Smart-1, alors en orbite terrestre d'environ 290.000 km et à près de 660.000 km de la Lune.

C'est également la première fois qu'un engin spatial a pu observer et photographier la Terre et la Lune pendant une éclipse lunaire.

Les images de la Lune sont montrées ici avec un ordre temporel. Elles ont été acquises dans le visible entre 1h14 UTC et 4h44 UTC, la phase dite de la totalité a durée environ 1 heure, de 2h23 UTC à 3h24 UTC. Quand aux deux images de la Terre, elles ont été acquises juste avant et après l'éclipse.

La Lune et la Terre sont vues exactement comme SMART les observe. Toutefois, dans la réalité, la Terre est 3,7 fois plus grande que la Lune (diamètre de 12.800 km contre 3.500 km). Smart-1 étant beaucoup plus loin de la Lune que la Terre, la différence apparaît exagérée.

Crédits images ESA /Space-X & Space Exploration Intitute
17.11.04 Le moteur hélio-électrique de Smart-1
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Smart-1
est le premier satellite européen à utiliser la propulsion hélio-électrique comme principal mode de propulsion et à exploiter les immenses avantages qu'elle présente. Une technologie que seule la sonde américaine Deep Space 1 avait jusqu’alors expérimentée.

Son moteur hélio-électrique a été mis à feu avec succès pour la première fois le 30 septembre 2003 au cours d'un premier essai d'une heure. Depuis, il a fonctionné de façon nominale et donné entière satisfaction et même au-delà. En effet, ses performances sont légèrement supérieures à celles enregistrées lors de tests similaires effectués à terre.

Depuis, le propulseur hélio-électrique a fonctionné pendant plus de 3.600 heures, ce qui constitue un record mondial pour ce type de propulsion.

Ce n'est pas la première fois que l'Agence spatiale européenne utilise un moteur ionique. Le satcom Artemis qui avait été placé sur une orbite de transfert plus basse que prévue par une Ariane 5 (juillet 2001), a conduit les responsables de la mission d'utiliser les deux paires de moteurs ioniques du satellite pour lui permettre de rejoindre son orbite gLe moteur hélio-électrique de Smart-1éostationnaire de travail.

Or, ces moteurs ont été conçus initialement pour contrôler l'inclinaison du satellite, une fois à poste. Leur utilisation dans ces conditions particulières a non seulement permis de sauver la mission, mais a également souligné la capacité de l'ESA et des industriels concernés à s'affranchir d'une situation critique.

Note
Le système de propulsion hélio-électrique de Smart-1 est une des principales technologies que le démonstrateur devra tester tout au long de la mission. Ce moteur fonctionne en expulsant vers l'arrière un faisceau continu de particules chargées - des ions - ce qui crée une poussée en direction opposée et permet de mouvoir les satellites vers l'avant. L'énergie nécessaire à ces moteurs est fournie par des panneaux solaires, d'où le qualificatif d'hélio-électrique attribué à ce mode de propulsion.

Ce type de moteur permet d'obtenir des impulsions 10 fois supérieures à celles qui caractérisent les propulseurs chimiques classiques. C'est-à-dire qu'il éjecte les ions a une vitesse 10 fois supérieure à l'éjection des ergols des moteurs chimiques. Avantage de cette technologie, elle est économique : à puissances égales, un moteur ionique consomme dix fois moins de combustible qu’un moteur fusée classique à base d’ergols. Toutefois, cette propulsion électrique ne permet pas d'avoir des poussées très fortes mais ces poussées peuvent durent plus longtemps (selon le profil de la mission).

Bepi-Colombo et Solar Orbiter, deux futures missions de l'ESA devraient être les principales bénéficiaires de ce test grandeur nature. Un tel moteur permettrait à Bepi-Colombo de rejoindre, en 2009, la planète Mercure en moins de 2,5 ans.
16.11.04 L'Europe vue par Envisat

Cette mosaïque d'images de l'Europe, de quelque km de résolution, nous la devons au spectromètre imageur Meris, un des dix instruments scientifiques embarqués à bord du satellite d'observation de la Terre de l'ESA Envisat.

Spectromètre imageur à moyenne résolution (MERIS)
Meris a été conçu pour mesurer le rayonnement solaire réfléchi par la surface de la Terre et par les nuages, dans la partie du spectre visible et le proche infrarouge. Il étudie les caractéristiques biophysiques (concentration en chlorophylle par exemple) des océans ainsi que la composition des eaux côtières (paramètre très important pour comprendre les effets de l'activité humaine sur l'environnement côtier). MERIS mesure également les caractéristiques des nuages, lesquelles apportent des informations importantes pour déterminer le bilan radiatif de la Terre ainsi que la répartition et l'état de la végétation.

Dossier Envisat


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Crédit ESA 2004
11.11.04 La voile solaire Cosmos-1 doit être lancée en mars 2005
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La Planetary Society annonce le lancement de la voile solaire Cosmos-1, un engin propulsé par les seuls photons de la lumière solaire. La voile solaire utilise la pression du rayonnement solaire afin d'augmenter l'énergie cinétique de l'engin spatial. La direction de la force d'accélération dépend de l'orientation des lames de la voile par rapport au rayonnement.

Cosmos-1 serrait tirée par une fusée russe Volna depuis un sous-marin naviguant dans la mer de Barents entre le 1er mars 2005 et le 7 avril 2005.

Cosmos-1

Cosmos 1 est faite de huit panneaux triangulaires disposés sur deux plans comportant chacun quatre panneaux. La surface totale de la voile est de 600 mètres carrés, avLa voile solaire Cosmos-1. Crédit Planetary Societyec un diamètre d'environ 15 mètres. Un moteur électrique photovoltaïque sera utilisé pour orienter les lames de la voile comme une hélice d'hélicoptère afin de changer leur angle par rapport au soleil. Deux caméras, l'une construite en Russie l'autre construite aux USA par Malin Space Science Systems, seront montées au-dessus de la voile. Suivant son attitude, Cosmos 1 pourra briller aussi fort que la pleine lune (bien qu'elle n'apparaîtra que comme un point dans le ciel).

Cosmos-1 est en quelque sorte un démonstrateur de nouvelle technologie dont l'objectif est d'accroître de manière contrôlée et mesurable son énergie orbitale, pour agrandir progressivement son orbite autour de la Terre (à l'aide du vent solaire). Bien qu'aucun programme aujourd'hui n'envisage d'utiliser un tel système de propulsion, il est tout à fait possible de l'appliquer à des missions interplanétaires et interstellaires futures ou de le concevoir comme système de transport bon marché pour le transport de charges lourdes vers la Lune ou Mars.

Note
La Planetary Society a été fondée il y a une vingtaine d'année par Carl Sagan. Elle fonctionne uniquement sur fonds privés et grâce au soutien de plusieurs sponsors. Elle compte quelque 100.000 membres dans le monde (source 2001).
09.11.04 Réchauffement de la planète : l'Arctique confirme
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Une étude sur le climat en Arctique met en évidence la rétractation de la mer de glace et la fonte des glaces éternelles, attestant du réchauffement de la planète, un des phénomènes les plus graves menaçant l'humanité et tout particulièrement les pays en développement qui ont des moyens restreints d'adaptation aux effets du changement climatique, prévient le Programme de l'ONU pour l'environnement (PNUE).

L'étude d'impact sur le climat de l'Arctique, une évaluation scientifique de quatre ans qui n'a pas de précédent, confirme les prédictions les plus inquiétantes et les recherches antérieures L'Arctiquesur le réchauffement mondial.

Le rapport, réalisé par une équipe de 300 scientifiques, apporte clairement la preuve que le climat de l'Arctique se réchauffe rapidement et que, plus inquiétant encore, des changementsd'encore plus grande envergure sont prévus dans le futur.

Les projections de l'étude indiquent que les concentrations croissantes de gaz à effet de serre résultant des activités humaines vont contribuer de 3 à 9 degrés au réchauffement de la planète au cours des 100 ans à venir.

L'impact mondial, sur l'élévation du niveau des mers par exemple, est colossal. La région arctique, un baromètre du changement climatique mondial, est l'équivalent d'un système d'alerte précoce pour le monde. Ce qui se passe là suscite la préoccupation de tous car le réchauffement de l'Arctique est ses conséquences ont des implications pour l'ensemble du monde.

En dehors des effets attendus de la rétractation de la mer de glace sur la faune, la flore et les habitants de la région arctique, la fonte des glaciers arctiques et le dégel du permafrost (glaces éternelles) affecteront le plus les pays en développement qui ont des moyens limités pour s'adapter au changement environnemental.
07.11.04 L'Europe décroche la Lune
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Lancé en septembre 2003 par une Ariane 5 de première génération (V 162) le premier démonstrateur de technologie avancée du programme Smart (Small Mission for Advanced Research and Technology) doit atteindre dans la nuit du 15 au 16 novembre 2004 son premier périlune, après un voyage de 13 mois. Le satellite commencera alors à ajuster son orbite autour de la Lune afin de pouvoir procéder à des recherches scientifiques sur la surface lunaire à partir de janvier 2005.

Au cours de son long périple, Smart-1 a décrit une trajectoire en spirale autour de la Terre afin de se rapprocher du point de capture par la Lune, tout en réalisant tous les objectifs de démonstration technologique qui constituaient la première partie de la mission.

Le principal objectif de Smart-1 est de tester en vol pendant plusieurs mois un système de propulsion hélioélectrique lors de sa mission vers la Lune. Ce propulseur utilise le xénon comme combustible. Les atomes de xénon sont ionisés et les ions produits sont accélérés par un champ magnétique, avant d'être expulsés dans l'espace. Ce type de moteur permet d'obtenir des poussées 10 fois supérieures à celles qui caractérisent les propulseurs chimiques classiques. Bepi-Colombo et Solar Orbiter, deux futures missions de l'ESA devraient être les principales bénéficiaires de ce test grandeur nature. Un tel moteur permettrait à Bepi-Colombo de rejoindre, en 2009, la planète Mercure en moins de 2,5 ans.

Smart-1 embarquera également des nouveaux instruments pour un programme d'observations scientifiques sur orbite lunaire. On notera notamment la présence d'une caméra qui offrira des images lunaires en couleurs nettement plus fines que celles de Clementine : elles permettront la création d'images stéréo et de cartes topographiques très précises.

En outre, Smart-1 auscultera la Lune à l'aide d'un spectromètre infrarouge, et réalisera une radiographie en rayons de X de la plupart des régions lunaires, il renverra des informations sur la distribution et les caractéristiques des minéraux lunaires, complétant ainsi les données de Lunar Prospector. Le petit démonstrateur survolera les cratères lunaires du pôle sud qui demeurent constamment à l'ombre du Soleil et semblent abriter de substantielles quantités de glace. A vérifier…
05.11.04 L'origine des rayons cosmiques enfin résolue
 
Une équipe d'astronomes Britanniques a résolu un mystère vieux de plus de 100 ans en découvrant l'origine du rayonnement cosmique, un flux de particules chargées extrêmement énergétiques qui bombardent continuellement la Terre. Pour cela, les astronomes ont étudié les restes d'une supernova survenue il y a 1.000 ans environ et à l'aide de l'Observatoire HESS ont acquis la première image d'un objet astronomique au moyen de sa propre émission en rayons gamma à haute énergie.

Cette image et les données acquises de l'observation de la supernova montrent sans aucune ambiguïté possible que ces étoiles éclatées sont capables de produire de grandes quantités de rayons cosmiques, un scénario longtemps suspecté mais jamais confirmé.

Les rayons gamma sont produits par la supernova de sorte qu'elle agit comme accélérateur géant de particules dans l'espace, créant ainsi une source de rayons cosmiques à l'intérieur de notre propre Galaxie.

High Energy Stereoscopic System (HESS)

L'Observatoire HESS est situé en Namibie, sur le plateau du Gambergs à une altitude de 1800 m. Il est constitué de quatre télescopes de 12 mètres de diamètre, répartis aux coins d'un carré de 107 mètres de côté. Chaque foyer est équipé d'une caméra électronique composée de 960 tubes photomultiplicateurs, dispositifs sensibles à la lumière bleue et dont le temps de réponse est extrêmement rapide, de l'ordre de la nanoseconde.

  l'Observatoire HESS
top Il s'agit d'un programme international auquel participe la France et sept autres pays. Le premier télescope a été construit en 2001 et le dernier commissionné en décembre 2003.

HESS est dédié à l'exploration du ciel gamma à très haute énergie, c'est-à-dire à l'observation des sources de rayonnement gamma d'énergie supérieure à quelques dizaines de GeV. Ces rayons gamma de très haute énergie peuvent être observés depuis le sol par leur interaction avec la haute atmosphère qui produit un très faible éclair de lumière bleue, appelé aussi lumière Cherenkov. L'exploration du ciel dans cette gamme d'énergie, inaccessible aux astrophysiciens il y a seulement deux décennies, permet de sonder l'origine du rayonnement cosmique ou d'étudier les processus d'accélération régnant dans des objets aussi variés que les vestiges de supernova ou les noyaux actifs de galaxies.

Note

Alors qu'il est partiellement arrêté par l'atmosphère de la Terre, ce rayonnement constitue un danger permanent pour les astronautes en orbite et particulièrement lors des activités extravéhiculaires. Le risque d'irradiation est sensiblement accru.
05.11.04 Triples éclipses pour Jupiter
 
Le Télescope spatial Hubble a observé un phénomène très rare, à savoir non pas une, ni deux mais bien trois éclipses sur Jupiter, la planète la plus massive du Système Solaire. Phénomène qui survient de une à deux fois par décennie.

L'image a été acquise le 28 mars 2004 dans le proche infrarouge et montre les satellites Ganymède et Io, leur ombre et celle de Callisto.

Io, Ganymede et Callisto tournent autour de Jupiter à des vitesses différentes. Leurs ombres traversent donc le disque jovien à des dates différentes, ces évènements ne coïncidant pas. Par exemple, la lune extérieure Callisto est la plus lente des trois et son ombre est visible sur Jupiter vingt fois moins souvent que Io, beaucoup plus rapide. Et si une double éclipse est assez rare, une triple éclipse constitue réellement un évènement rarissime.

Celle qui vient de se produire est encore plus rare, parce que deux des lunes étaient visibles devant le disque de la planète pendant que trois ombres la parcouraient.

top Triples éclipses pour Jupiter

Crédits
NASA / ESA / E. Karkoschka (University of Arizona)
03.11.04 Glonass doit être opérationnel d'ici 2007
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La Russie annonce l'achèvement de son système global de navigation par satellites Glonass d'ici 2007. D'ici cette date, 18 satellites de la constellation devraient être opérationnels ce qui permettra au système de localisation russe de couvrir la totalité de son territoire et entre 95-97% de la surface terrestre. Trois satellites de la nouvelle génération seront construits chaque année.

Glonass est entièrement sous le contrôle de l'armée rouge. Bien qu'il n'ait jamais été utilisé à des fins civiles, la Russie autorisera son exploitation partielle pour des applications non militaires. Les performances de la constellation sont comparables à celles du GPS américain.

Notons que l'Europe envisage d'ouvrir son système de navigation Galileo à d'autres partenaires et des contacts ont déjà été pris notamment avec la Russie. Le système Glonass pourrait s'intégrer progressivement à Galileo dès la mise en service des premiers satellites de la constellation européenne. Le déploiement des satellites est prévu en 2006 et 2007 et le début de l'exploitation commerciale en 2008.

Glonass, le système de navigation par satellites de la Russie

Le programme Glonass est né durant la guerre froide. Le premier des 24 satellites de la constellation a été lancé en octobre 1982 et le dernier en septembre 1993. Mais, depuis décembre 1995 la constellation Glonass n'est plus opérationnelle et seuls 12 satellites sont encore actifs.

Cette situation s'explique par la faible durée de vie opérationnelle des satellites Glonass et les problèmes économiques qui ont affecté la Russie et contraint ses responsables à reporter le remplacement des satellites tombés en panne ou arrivé en fin de vie.
03.11.04 Il y a 25 ans, Ariane embarquait ...
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Avant de lancer la 1ère Ariane, à la veille de Noël 1979, encore fallait-il la transporter d’Europe en Guyane. Une véritable odyssée qui inaugurait une aventure logistique qui continue aujourd’hui avec Ariane 5 et bientôt Vega.

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02.11.04 Navigation par satellite
Coopération entre EADS Astrium et Boeing
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EADS Astrium et la firme américaine Boeing annoncent une coopération dans le domaine des satellites de navigation. Bien qu'il ne soit pas question pour le moment de construire conjointement des satellites de ce type, les deux firmes vont développer dans un premier temps un simulateur informatique afin d'étudier le comportement des satellites de navigation de type GPS des Etats-Unis et des futurs satellites du système mondial de navigation par satellite européen Galileo.

Ce simulateur devra permettre d'estimer de quelle façon les modifications du Système Global, par exemple le lancement d'un nouveau satellite, pourraient affecter les utilisateurs.
31.10.04 Retour en vol des navettes en mai 2005
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La NASA annonce la reprise des vols de ses navettes en mai 2005, deux ans après la désintégration de Columbia (février 2003). Le conseil d'experts de la NASA (SFLC) chargé d'évaluer la faisabilité du lancement de la navette a approuvé l'organisation d'une mission marquant la reprise des vols entre le 12 mai et le 3 juin 2005.

C'est la navette Discovery qui sera utilisée pour cette mission de retour en vol. Depuis plusieurs mois, la NASA s'affaire à préparer STS-114, mission LF1 à destination de laStation spatiale internationale. Il s'agit avant tout d'un vol d'expérimentation des techniques d'inspection et de réparation de la protection thermique des navettes.

Discovery embarquera un équipage de 6 astronautes et un astronaute japonais de la JAXA.

Elle emporte également dans sa soute le mini-module logistique pressurisé italien (MPLM) Raffaello, une roue gyroscopique de remplacement pour le système de contrôle d'attitude de l'ISS situé derrière la structure Z1, la Plate-forme de rangement externe ESP-2 et le banc d'essai de réparation de tuiles thermiques.

Bien entendu la navette ravitaillera la Station et trois sorties dans l'espace sont prévues. La première sortie doit démontrer les capacités des astronautes à réparer en orbite la protection thermique de la navette. La seconde sortie verra deux astronautes mettre en place la roue gyroscopique. Enfin, la Plate-forme de rangement externe sera installée lors de la dernière sortie.
29.10.04 Une nouvelle technique pour dater les météorites martiennes
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Une équipe de scientifiques a conçu une méthode pour dater avec plus de précision le moment de l'impact et la température dégagée lors de la chute d'une météorite sur la planète Mars. Les éjectas de matière envoyés à ce moment dans l'espace sont ensuite susceptibles de retomber sur Terre.

Rappelons que les météorites sont la principale source d'échange de masse entre les planètes. Elles renferment des indices importants sur leur nature même et leur histoire, voire même des planétoïdes, d'où elles sont originaires mais également sur les impacts qui les ont délogées et le temps passé dans le milieu interplanétaire.

Cette nouvelle méthode se base sur la réduction naturelle de la radioactivité de l'uranium et du thorium compris dans le gaz hélium de ces météorites. Elle est ensuite comparée avec notre connaissance de l'effet de la température sur la diminution progressive du taux d'hélium avec le temps.

Cette méthode de datation (U-Th)/He qui se base sur l'utilisation de simples grains de matière prélevés sur la météorite martienne "Los Angeles" a fourni des données bien plus précises que la méthode conventionnelle qui consistait à analyser des fragments plus importants de météorite. L'"âge d'hélium" ainsi estimé de 3 millions d'années correspond à l'âge "cosmogénique", c'est-à-dire la durée d'exposition au vide spatial.

Selon les chercheurs, si depuis longtemps l'analyse des météorites martiennes visait essentiellement la découverte d'indices de traces de vie, cette nouvelle méthode peut aider à comparer les données issues de l'analyse des météorites aux observations des engins spatiaux en activité sur Mars.
28.10.04 Comètes, un risque de collision beaucoup plus élevé ?
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Selon deux scientifiques, la Terre a beaucoup plus de chances d'être frappée par la chute d'une comète que ce que l'on pensait jusqu'à aujourd'hui. Ces deux chercheurs basent leurs arguments sur le taux 'connus' de comètes s'échappant du Nuage de Oort à destination du Système Solaire interne. Le Nuage de Oort est un gigantesque réservoir de comètes situé au-delà de la Ceinture de Kuiper, aux confins du Système Solaire, et vestige des débuts de la formation des 9 planètes. Il renferme plus de 100 milliards de ces objets.

Or avec 1 petit pour cent de comètes du Nuage de Oort qui s'en échappe et décrivent une orbite autour du Soleil susceptible de couper l'orbite de la Terre, on peut s'attendre à ce que plusieurs milliers de comètes inactives puissent constituer une menace potentielle pour nous . Or, les sondages les plus récents révèlent l'existence que de seulement 400 objets de cette nature à proximité de la Terre et potentiellement dangereux.

Où sont donc ces comètes ? D'emblée les deux chercheurs écartent la théorie qui veut que toutes les comètes manquantes se soient désintégrées en pluie d'étoiles filantes, autrement dit de météorites de petites tailles inoffensives pour la Terre car consumées dans les couches supérieures de l'atmosphère. De plus, si cela devait être le cas, le nuage zodiacal serait beaucoup plus lumineux et la Terre aurait connu des pluies d'étoiles filantes beaucoup plus importantes et plus fréquentes.

Bref, les comètes ne seraient pas manquantes, mais indécelables. Les chercheurs supposent qu'elles seraient devenues excessivement noires, très peu réflectives de sorte qu'aucun moyen optique ne peut les observer. Des surfaces reflétant moins de 1% de la lumière solaire ont pu se former quand une comète, composée d'un mélange d'une mixture de poussières et de grains organiques s'approche du Soleil et se sublime, laissant alors apparaître une couche de matière organique sombre sous-jacente.
27.10.04 Report du lancement de DART au moins jusqu'au 4 novembre
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La NASA et Orbital Sciences Corp. ont décidé de reporter le lancement du satellite DART au moins jusqu'au 4 novembre, qui devait prendre son envol le 26 octobre depuis un avion porteur L1011 au-dessus de l'Océan Pacifique.

Ce report a été motivé à la fois par de mauvaises conditions météorologiques au-dessus de la zone de lancement, aggravées par une perte momentanée du signal GPS sur lequel repose le rendez-vous automatique du satellite avec un Milsat de l'US Air Force, but de l'expérience.
26.10.04 Lancement de DART aujourd'hui
(Demonstration for Autonomous Rendezvous Technology)
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Une fusée aéroportée Pegasus XL d'Orbital Sciences Corp. doit placer sur une orbite circulaire polaire d'environ 760 km d'altitude le démonstrateur technologique DART de la NASA. Le lancement est prévu aujourd'hui à 20h20 heure de Lyon quand l'avion porteur L1011et la fusée Pegasus s'élanceront de la base arienne de Vandenberg en Californie.

Le démonstrateur DART est un engin spatial inhabité conçu pour valider les technologies nécessaires au rendez-vous autonome entre deux vaisseaux spatiaux en orbite ou entre un véhicule spatial et un des ports de la Station spatiale internationale. Il a été conçu et développé pour la NASA par Orbital Sciences Corp. et vise à démontrer les capacités de la NASA à concevoir des systèmes autonomes et de nouvelles technologies inhérentes à ce genre de programme, pour le rendez-vous spatial mais aussi l'assemblage d'éléments en orbite et tous autres services en orbite à inventer.

La mission de DART, d'une durée de 24 h est très complexe. Elle sera entièrement autonome, sans aucune intervention humaine. Le démonstrateur doit effectuer toute une série de manœuvres d'approche près du milsat Mublicom, en orbite stationnaire.DART (Demonstration for Autonomous Rendezvous Technology) Il n'y aura pas de pilote à bord de l'engin, seulement des ordinateurs programmés pour effectuer toutes les opérations des différentes phases du vol.

Le DART déterminera sa propre trajectoire pour accomplir les différentes phases de la mission.

DART (Demonstration for Autonomous Rendezvous)

Il s'agit du premier programme de démonstration sélectionné par le département Exploration Systems Mission Directorate de la Nasa dans le cadre du développement de nouvelles technologies pour l'ambitieux projet d'exploration du Système Solaire et au-delà défini par le Président Bush.

L'administration Bush voit dans DART, un programme lancé en 2001, la première étape de la réalisation de sa vision de l'exploration spatiale de la Lune et Mars dans laquelle la robotique devra jouer un rôle important en permettant de réduire considérablement les missions habitées très coûteuses.

Mublicom (Multiple Paths, Beyond-Line-of-Site Communications)

Lancé en mai 1999, le satellite de MUBLCOM a été utilisé par le Département US de la défense comme satellite de communications expérimental.

Note

La mise en œuvre du lanceur Pegasus diffère de celle de ces concurrents. En effet, il ne s'élance pas d'un pas de tir, mais rejoint l'altitude de 12 km accroché sous le ventre du Stargazer, un avion de ligne commercial Lockheed L-1011 aménagé à cet effet, d'où il est largué. Après une légère phase de chute libre (5 secondes), la fusée met en marche son moteur et débute sa phase ascensionnelle avant d'éjecter son passager sur orbite. Dans le cas de la mission Dart, la NASA vise une orbite polaire d'environ 760 km d'altitude.
25.10.04 VLA Low-frequency Sky Survey (VLSS)
Un survey basse fréquence
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Un nouveau survey (VLA Low-frequency Sky Survey ou VLSS), c'est-à-dire une couverture photographique totale du ciel, a récemment débuté et doit s'achever d'ici un an. Des astronomes utilisent le radiotélescope formé de 27 antennes de 26 m et situé au Nouveau-Mexique (VLA, Very Large Array).

Les astronomes observent le ciel à 74 mégahertz, une fréquence bien plus basse que celles utilisées Une galaxie radio animée par un trou noirgénéralement dans l'observation radio du ciel. Jusqu'à tout récemment, il était très difficile d'utiliser cette fréquence en raison de la difficulté d'obtenir des données très fines. L'ionosphère terrestre dégradait le signal reçu. Or depuis peu, les scientifiques ont mis au point des techniques capables de s'affranchir de cette contrainte.

Aujourd'hui, les images acquises dans le cadre de VLSS ouvrent une nouvelle fenêtre sur l'Univers. Elles montrent des objets rares et très importants pour la compréhension de la formation des structures à grande échelle.

Parmi les objets mis en évidence par VLSS, il y a des galaxies radio très éloignées qui nous apprennent comment les trous noirs se sont formés très tôt dans l'histoire de l'univers, mais aussi des 'halos' et autres reliques de collisions galactiques.

Enfin, on pense que ce survey sera capable de découvrir des pulsars non recensés et pourquoi pas des planètes très massives, plusieurs fois la masse de Jupiter, pourraient se révéler par leurs émissions radio.
24.10.04 Atterrissage de la capsule Soyouz TMA-4
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La capsule Soyouz TMA-4, avec à son bord le Russe Iouri Charguine et les deux membres d'Expedition 9 (l'Américain Michael Fincke et le Russe Guennadi Padalka) a atterri ce dimanche 24 octobre 2004 à 00h35 TU près de la ville d'Arkalyk au Kazakhstan.
23.10.04 Un télescope spatial solaire pour la Chine
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La Chine envisage de lancer en 2008 un télescope spatial d'observation du champ magnétique et de la surface du soleil. Il sera le plus grand et le plus avancé de son genre dans le monde et doit fonctionner au moins 3 ans sur une orbite terrestre d'environ 700 km d'altitude.

Sa résolution optique devrait être deux fois supérieure à celle de attendue de Solar-B, un télescope spatial construit conjointement par le Japon et les Etats-Unis dont le lancement, initialement prévu en 2005, a été retardé pour des raisons techniques.
21.10.04 Deep Impact arrive au Centre spatial Kennedy

La sonde Deep Impact, construite par Ball Aerospace & Technologies Corporation a été livrée à la NASA au Centre spatial Kennedy pour être vérifiée et intégrée à son lanceur. Son lancement, au moyen d'une fusée Delta II de Boeing, est prévu le 30 décembre 2004.

Deep Impact

Deep Impact (976 kg) doit rejoindre la comète Tempel-1 en juillet 2005 alors distante de la Terre de quelque 133,6 millions de km. Afin de mieux analyser la surface et le sous-sol de la comète, la sonde doit lancer un projectile contre la surface de Tempel-1 qui doit former un cratère d'impact aussi grand qu'un terrain de football. Le projectile ne doit pas rater sa cible, la NASA n'ayant prévu qu'une seule tentative. Le projectile, en cuivre, est un carré d'un mètre sur un mètre et pèse 373 kg. Il frappera la surface de la comète à la vitesse de 37.000 km/h.

Avant pendant et après la formation du cratère, Deep Impact observera et analysera la matière qui compose la comète et déterminera sa nature et ses caractéristiques. Les scientifiques seront alors plus à même de mieux comprendre les débuts de l'histoire de la formation du Système Solaire.

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La sonde Deep Impact La sonde Deep Impact

La sonde Deep Impact
Crédit NASA
19.10.04 Accord sur la desserte de l'ISS en 2006
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La NASA et l'Agence spatiale fédérale russe sont parvenues à un accord sur la fourniture par la Russie de vaisseaux Soyouz en 2006 pour la desserte de la Station spatiale internationale. Les négociations se poursuivent et visent à étendre l'accord jusqu'en 2010. Le précédent accord de ce type, conclu à la suite de la perte de Columbia et l'indisponibilité des navettes qui a suivi prend fin en 2005.

La contre partie américaine à cet accord n'a pas été rendue publique. La NASA étant dans l'incapacité de financer la construction des vaisseaux russes à cause d'une loi américaine de 2000 qui frappe Moscou en raison des soupçons exprimés par Washington sur un transfert de technologies sensibles à l'Iran, les américains ont trouvé un arrangement qui porte vraisemblablement sur la fourniture d'un service.

Cet accord conclu entre les deux partenaires dans la construction de la Station spatiale soulage la NASA. Bien que la NASA envisage la reprise des vols au printemps 2005, il n'est toutefois pas certain que les navettes soient prêtes à cette date et puissent reprendre leurs vols vers l'ISS.

Note

En raison de l'indisponibilité de la flotte des navettes pour une période indéterminée, seule la Russie est capable d'assurer la desserte de la Station avec ses vaisseaux cargo Progress ou ses capsules Soyouz. Pour compenser l'absence des navettes, il a été décidé d'affréter plusieurs vaisseaux cargo Progress afin d'acheminer l'approvisionnement en vivres, combustible et matériel dont l'ISS a besoin.
18.10.04 Mars
Rendre le voyage interplanétaire plus rapide
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Un des plus grands défis que vont relever les agences spatiales dans le développement d'un vaisseau spatial capable de rejoindre Mars sera celui de son système de propulsion.

Aujourd'hui, de nombreuses recherches exploratoires sont en cours et visent à mettre au point de nouveaux moyens de propulsion autres que la traditionnelle réaction de produits chimiques, c'est-à-dire une réaction de combustion entre un carburant et un comburant (les deux composants du propergol) qui assure la propulsion des lanceurs en service actuellement. Cette technique est bien maîtrisée, elle est utilisée pour les moteurs principaux des fusées et de leurs boosters, elle nous permet d'accéder à l'espace avec une certaine aisance mais au prix fort et une grande dépense d'énergie. Cependant, elle ne se prête guère au voyage interplanétaire et montre là toutes ses limites. Son utilisation pour ce type de mission a pour conséquence directe l'allongement du voyage, l'emport de réserves d'ergols considérables et se pose alors la problématique du carburant nécessaire au voyage du retour.

Si l'on prend l'exemple d'une mission habitée martienne, les estimations les plus réalistes montrent que 2,5 ans sont nécessaires pour mener à bien une telle aventure. Cette durée prend en compte le voyage aller, le retour et le séjour sur la planète rouge de l'équipage. Et encore, ce scénario n'est valable qu'en tirant parti au mieux de la position orbitale des deux planètes.

Autre problème à prendre en compte dans la conception d'un nouveau système de propulsion, les trajectoires dites balistiques. Cette propulsion du futur devra s'en affranchir, du moins pour les voyages interplanétaires. En effet, avec ces trajectoires balistiques actuelles, il est impossible d'organiser la colonisation d'une planète ou d'intervenir en cas d'accident (envoi de matériel de secours) car les fenêtres de lancement sont beaucoup trop rares et trop espacées.

Parmi tous les concepts avancés de propulsion dite exotique, l'Université de Washington travaille sur un projet de moteur utilisant un jet de plasma sous champ magnétique, mettant Mars à moins de 90 jours de la Terre. Ce concept novateur a récemment été retenu par le NIAC, l'Institut des Concepts Avancés de la NASA, pour une première étude.

Pour faire simple, le principe de fonctionnement repose sur l'utilisation de petite station installée près de la Terre et au voisinage de la planète Mars. Le vaisseau spatial serait alors propulsé par l'émission de ions magnétisés émis par la station 'terrestre' qui interagiraient avec une sorte de voile magnétique installée sur le vaisseau. Quant aux ions émis par la station 'martienne', ils seront utilisés pour freiner l'engin et lui permettre de s'insérer en orbite autour de la planète rouge et, selon le profil de la mission, procéder à une entrée atmosphérique.
15.10.04 Exoplanètes telluriques et forme de vie
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Si dès le début des années soixante-dix quelques scientifiques se sont intéressés à la problématique de la vie dans l'Univers, ce n'est qu'avec la découverte des premières planètes extrasolaires que l'on a sérieusement commencé à se pencher sur la probabilité de découvrir des mondes au-delà de notre Système Solaire abritant ou offrant les conditions propices à l'émergence d'une forme de vie, aussi insignifiantes soient-elles.

Aucune vie n'étant possible sur les étoiles, il était ainsi nécessaire de prouver que des planètes existent ailleurs dans l'Univers pour ne plus exclure d'emblée que des formes de vie ne puissent s'y être développées. La première fut détectée en octobre 1995 quand Michel Mayor et son équipe du Département d'Astronomie de l'Université de Genève ont découvert une planète évoluant autour de l'étoile 51 Pegasus.

Aujourd'hui, plus de 130 objets de ce type ont été recensés un peu partout dans la Galaxie. Toutefois, aucune de ces planètes n'évolue à l'intérieur d'un système planétaire similaire à notre Système Solaire, ce qui pose un autre problème. D'aucuns se demandent si nous ne sommes pas une singularité ! Autre inconvénient pour les scientifiques, les exoplanètes détectées ressemblent plus à des naines brunes que des planètes à proprement parler et évoluent près de leur étoile. C'est-à-dire des objets similaires à Jupiter mais beaucoup plus massifs où toute forme de vie est impossible, du moins sous la forme que nous la concevons, car une surface solide est nécessaire pour qu'elle puisse se développer.

Mais les scientifiques supposent qu'autour de ces planètes tournent vraisemblablement un ou plusieurs satellites, et par analogie avec le Système Solaire, on peut penser que ces petites lunes sont susceptibles d'offrir des niches biologiques à la vie. L'exploration du Système Solaire a montré que des lunes sont susceptibles d'abriter ou d'avoir abrité la vie comme Europe ou favoriser l'émergence d'une chimie organique complexe à l'échelle planétaire comme sur Titan. Et n'oublions pas les objets ayant pu participer à la chimie prébiotique de la Terre primitive comme les comètes. Bref, l'on peut raisonnablement penser qu'il existe d'autres Terres ou d'autres Titan ailleurs que dans le Système Solaire.

Bien que nos possibilités de recherches en dehors du Système Solaire soient somme toute assez limitées, les scientifiques visent deux objectifs. D'abord, détecter de petites planètes telluriques orbitant dans la zone d'habitabilité de leur étoile. Autour de chaque étoile, il existe théoriquement une zone où les conditions physiques (température en particulier) sont compatibles avec l'existence de vie, du moins telle que nous la connaissons. Ensuite, situer dans cette zone une ou des planètes dont la température soit suffisamment élevée pour que l'eau puisse exister à l'état liquide à leur surface, mais également suffisamment basse pour que la planète ne soit pas une fournaise. La position de cette zone d'habitabilité, ainsi que son extension, dépendent fortement des caractéristiques de l'étoile centrale (masse, température de surface, dimensions).

Pour cela l'Agence spatiale européenne la NASA et le CNES développent plusieurs missions aux concepts novateurs et audacieux pour découvrir des planètes telluriques dans un premier temps et, dans la mesure du possible de déterminer si elles sont habitables, voire habitées.

Pour cela, il faudra rechercher les signatures spectrales de la vie. On essayera de caractériser la composition de son atmosphère par spectroscopie infrarouge en détectant des traces de CO2, ce qui doit révéler l'existence d'une atmosphère. Les autres éléments découverts renseigneront alors sur le niveau biologie de la planète en question. Ainsi la présence H2O et de O3 indique une habitabilité de type terrestre, de CH4 + O2 indiquerait un équilibre chimique, qui peut être un indice de présence de vie biologie.
15.10.04 Exoplanètes telluriques et forme de vie
Notre interview de Jean Schneider
 
Jean Scheinder, chercheur à l'Observatoire de Paris
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Jean Scheinder, chercheur à l'Observatoire de Paris et membre du Laboratoire de l'Univers et de ses Théories (LUTH) répond à nos questions.

Il est également le responsable de l'Encyclopédie des Planètes Extrasolaires, un site web sur l'actualité des exoplanètes découvertes.

Lire son interview

15.10.04 Exoplanètes telluriques et forme de vie
Les missions dédiées aux exoplanètes

L'Agence spatiale européenne, la NASA (PlanetQuest) et le CNES développent plusieurs missions aux concepts novateurs et audacieux pour découvrir des planètes telluriques dans un premier temps et déterminer si elles sont habitables, voire habitées.

Premier lancement en 2005.

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Mission Lancement Opérateur
     
COROT

2005 / Rockot

CNES

Kepler

2006 / Delta II

NASA

Darwin

2014 / Ariane 5 ESA
Terrestrial Planet Finder TPF-C 2014
TPF-I 2020
NASA


Lire le descriptif des missions
13.10.04 Carte globale de la pollution atmosphérique au bioxyde d'azote
 
18 mois d'observations de l'atmosphère de la Terre ont été nécessaires à SCIAMACHY, un instrument embarqué à bord du satellite européen d'observation de la Terre Envisat pour dresser une carte globale de la pollution atmosphérique au dioxyde d'azote, montrant ainsi comment l'activité humaine affecte la qualité de l'air. Ce gaz joue également un rôle important dans la chimie de l'atmosphère. Il mène à la production d'ozone dans la troposphère, une région basse qui s'étend entre 8 et 16 km au dessus du sol.

Ce gaz émis principalement par l'industrie lourde, les centrales thermiques ou le transport routier.

Spectromètre d'absorption imageur à balayage pour la cartographie de l'atmosphère (SCIAMACHY)

Cet instrument mesure les gaz à l'état de traces présents dans l'atmosphère ainsi que les concentrations d'aérosols en observant la réflexion et la diffusion de la lumière solaire. Les mesures fournies par SCIAMACHY permettront d'étudier un large éventail de phénomènes qui exercent une influence directe sur les conditions atmosphériques, notamment les incendies de forêts, les tempêtes de poussière, la pollution industrielle l'activité volcanique et les phénomènes associés au Soleil.

SCIAMACHY est une version améliorée de l'instrument GOME (Expérience de surveillance de l'ozone à l'échelle du globe) embarqué sur ERS-2. Il a l'avantage de bandes spectrales et de capacités d'observation au limbe ; il assurera la continuité des mesures fournies par GOME et en améliorera la qualité.

Envisat ( ENVIronmental SATellite)

Envisat est un satellite d'observation de la Terre doté d'une combinaison tout à fait unique d'instruments qui améliorent considérablement la gamme et la précision des mesures scientifiques de l'atmosphère, des océans, des surfaces émergées et des glaces.


Il a été lancé par une fusée Ariane 5 dans la nuit du 28 février au 1er mars 2002. C'est le satellite européen d'observation de la Terre le plus ambitieux jamais mis au point. Il s'inscrit dans la lignée des missions ERS 1&2 lancées avec succès dans les années 90 par l'ESA.

+ d'info

top Carte globale de la pollution atmosphérique au bioxyde d'azote

Credit University of Heidelberg
12.10.04 La première mission habitée au-delà de la Lune
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La première mission habitée au-delà de la Lune ne sera peut-être pas à destination de la Mars. Sa destination sera choisie en fonction de nos capacités, de nos ressources financières et technologiques et de l'expertise acquise lors des missions habitées et lunaires prévues vers 2015.

Si tous les regards pointent vers la planète Mars, il n'est pas certain que la NASA et ses partenaires internationaux, tant il est peu probable que les américains s'aventurent seuls dans ce périple, décident de se poser à la surface de la planète rouge lors de cette première mission habitée au-delà de la Lune.

Plusieurs destinations sont en cours d'étude par les équipes de la NASA, dont une mission autour de la planète Mars, un profil de mission similaire aux trois missions habitées Apollo qui ont précédé l'alunissage d'Apollo 11. Parmi les autres objectifs visés, on étudie la possibilité de visiter un astéroïde proche de la Terre. Cette mission présente un intérêt certain en raison de la menace que font peser ces objets sur la Terre.

Il également envisagé une mission autour d'un point Lagrange. On peut aisément penser à une mission de mise à poste d'un observatoire spatial et pourquoi pas une mission de réparation du télescope James Web. Toutefois, ce dernier n'a pas été conçu pour subir des maintenances régulières.

Ces missions habitées sont sans commune mesure à tout ce qu'on a fait jusqu'à aujourd'hui. Elles dépendront pour beaucoup de notre capacité à mettre en œuvre des technologies et un savoir-faire adéquat, mais auront pour effet d'adapter nos connaissances actuelles du vol spatial, tant sur le plan humain que matériel, à un objectif beaucoup plus ambitieux.

Cela permettra aussi, en vue d'ouvrir les portes de l'espace lointain et de le rendre accessible à l'Homme, d'évaluer précisément les risques d'un tel voyage afin de les réduire au minimum.
09.10.04 Pathfinder-Plus s'apprête à voler

Le Centre Dryden et AeroVironment Inc. s'affairent à préparer une nouvelle série de vols expérimentaux de l'avion solaire Pathfinder-Plus de la NASA. Cet appareil léger fonctionnant à l'énergie solaire a été équipé d'un système sophistiqué de mesure de la turbulence, qui se présente sous la forme de sept longues perches montées sur le bord d'attaque de l'aile.

Trois ou quatre vols à basse altitude sont prévus au-dessus du lac asséché Roger Dry Lac, afin de recueillir les données qui serviront à modéliser les effets des turbulences sur l'aérodynamique de cette légère et flexible aile volante.

A terme, la NASA veut créer une flotte d'avions "longue durée" capables d'atteindre des altitudes élevées dans le but d'étudier la composition chimique de la haute atmosphère terrestre. Ces avions serviraient donc à étudier les trous dans la couche d'ozone ou les cycles climatiques.

Cet avion ultraléger, sans gouvernail, ni queue, ni empannages, ne pèse pas plus de 221 kilogrammes. Son aile de 30 mètres de long est recouverte de mince panneaux solaires qui recueillent la lumière du soleil. Cette énergie est ensuite transformée en électricité, qui sert à actionner six petits moteurs munis d'hélices.

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L'avion solaire Pathfinder-Plus de la NASA
Pathfinder-Plus en vol, Hawaii juin 2002
Crédits NASA / Nick Galante
L'avion solaire Pathfinder-Plus de la NASA
Pathfinder-Plus au Centre Dryden de la NASA, octobre 2004
Crédits NASA / Tom Tschida
08.10.04 WISE (Wide-field Infrared Survey Explorer)
Un nouvel observatoire spatial pour la NASA
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La NASA annonce le développement de WISE, un observatoire spatial fonctionnant dans l'infrarouge et capable d'observations grand champ de l'Univers. Wise s'inscrit dans le cadre des missions de classe intermédiaire du Programme Explorer de l'Agence américaine.

Wise serait lancé en 2008 et placé sur une orbite polaire héliosynchrone de 500 km. Il fonctionnera au moins 6 mois. Toutefois, ses instruments qui seront refroidis par cryogénique embarquent des réserves supérieures à 35 % de sorte que l'on peut penser que Wise sera opérationnel quelques semaines de plus.

Bien que Wise succèdera à Spitzer, on ne peut pas dire qu'il le remplacera. Les deux instruments sont très différents. Wise a une masse de 530 kg et un miroir de 40 cm alors que Spitzer pèse plus de 900 kg et le diamètre de son miroir est de 85 cm. Wise observera le ciel avec des détecteurs infrarouges jusqu'à 500.000 fois plus sensibles que ceux de précédentes missions d'observation dans l'infrarouge.

Objectifs scientifiques

Plusieurs objectifs scientifiques ont conduit à la définition du projet. Parmi ceux la, on citera la recherche d'étoiles les plus froides et autres naines brunes qui sont vraisemblablement présentes en grand nombre près du Soleil mais dont nous ne sommes pas -encore- capables de déceler. Wise, observera les régions de formation de systèmes planétaires. Il doit également faire un inventaire complet des disques de poussières (signes de la présence de planètes en formation) autour d'étoiles les plus proches du Soleil. Concernant les galaxies, l'observatoire doit observer les galaxies les plus lumineuses de l'Univers, conséquence directe de leur collision entre elles.

Dans le Système Solaire, WISE, doit détecter le plus grand nombre possible d'astéroïdes de plus de 3 km de la Ceinture d'astéroïdes

Enfin, un survey, c'est-à-dire une couverture photographique totale du ciel, 1000 fois plus sensible que celui d'IRAS ((1983, Etats-Unis, Pays-Bas et Royaume-Uni), de plus d'un million d'images est attendu et des centaines de millions d'objets seront catalogués en vue de la mission James Webb, le successeur du Télescope spatial Hubble.
07.10.04 Un rail spatial pour un intéferomètre en orbite
 
Jamais en manque d'idée, voila que la NASA étudie un concept d'interféromètre spatial utilisant une sorte de 'rail spatial' sur lequel se déplaceraient une paire de télescopes fonctionnant dans l'infrarouge et capables d'interférométrie.

L'observatoire spatial Spirit (Space Infrared Interferometric Telescope) sera capable de générer des images sans précédents d'exoplanètes, d'étoiles et de formation de galaxies.

Une équipe étudie donc la faisabilité de sa construction. Spirit se composera de deux observatoires spatiaux capables de se déplacer le long d'un rail. L'éloignement maximal sera d'environ 40 m. En utilisant la technique de l'interférométrie, Spirit obtiendra un pouvoir de résolution similaire à celui d'un télescope de 40 m de diamètre !

Si la mission est approuvée, la NASA prévoit son lancement en 2014 au moyen d'un lanceur lourd de la famille Atlas ou Delta. Spirit serait alors placé sur orbite, autour du point Lagrange 2 à 1,5 million de km de la Terre.
top Un rail spatial pour un intéferomètre en orbite
Crédits NASA
07.10.04 Arianespace lancera en 2007 50 nanosatellites pour les 50 ans de Spoutnik
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Pour célébrer le cinquantième anniversaire du lancement du premier satellite artificiel de la Terre, Arianespace lancera en 2007, 50 nanosatellites pour la Fédération Internationale d'Astronautique.

A l'occasion du Congrès International d'Astronautique organisé par la Fédération Internationale d'Astronautique (IAF) à Vancouver (Canada), Arianespace, l'Agence Spatiale Russe et l'industrie spatiale russe, l'IAF en partenariat avec les principales agences spatiales internationales, se proposent de commémorer le lancement du premier satellite en 1957, par la mise en orbite d'un groupe de 50 nanosatellites, représentant chacun un pays différent.

Chaque nanosatellite, d'une masse d'un kilogramme, sera dédié à une expérience scientifique sous la responsabilité d'universitaires et de chercheurs et aura une durée de vie d'environ 2 ans. Ils seront lancés simultanément en 2007, à l'occasion d'un lancement d'Arianespace.
06.10.04 New Horizon
Le Sénat américain débloque des fonds pour la mission
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Le Sénat américain a débloqué des fonds pour la mission New Horizon et relance de fait le projet, en stand by depuis quelque temps. Cette mission à destination de Pluton et de son satellite Charon fait l'unanimité au sein de la communauté scientifique concernée, tant les retombées scientifiques attendues sont nombreuses.

Aujourd'hui, tant du coté de la NASA que de celui du Sénat, il semble que l'on soit tenté de construire deux sondes à l'identique. L'avantage de deux engins est avant tout sécuritaire. En effet, ce sera la première fois que l'on construit une sonde spécifiquement pour rejoindre un point dans l'espace aussi éloigné. Or, voyager à travers le Système Solaire pour rejoindre Pluton prendra environ 9 ans. La distance parcourue sera d'environ 5 milliards de km et nul ne sait si la sonde sera capable de rejoindre Pluton sans encombres.

Pour la NASA l'utilisation de deux engins pour la même mission réduit donc le risque d'échec et augmente à coup sûr le retour scientifique. Plusieurs profils de mission sont d'ores et déjà étudiés. Ainsi New Horizon II pourrait prendre une trajectoire plus rapide que NH I ce qui implique des survols de Jupiter et d'Uranus. Ce profil de mission doit permettre à NH II de s'attarder beaucoup plus longtemps que ne le pourra NH I sur plusieurs objets de la Ceinture d'astéroïdes.

Note

La sonde New Horizon est la première mission du nouveau programme d'exploration planétaire New Frontiers. Son lancement est prévu en 2006.

Sélectionnée dès 2001 par la NASA, le profil de la mission sera plusieurs fois remanié mais les objectifs scientifiques ont toujours été les mêmes. A savoir fournir la première reconnaissance scientifique du système Pluton / Charon et survoler au moins un objet de la Ceinture d'astéroïde.

+ d'infos sur la mission New Horizon
06.10.04 Découverte du plus grand champ de cratères de météorites sur Terre
 
A partir d'images satellites radar, qui permettent de visualiser le sous-sol des régions arides jusqu'à quelques mètres de profondeur, des chercheurs du CNRS, au sein d'une équipe franco-égyptienne, ont détecté plusieurs dizaines de structures géologiques circulaires regroupées dans une région de 5000 km2 dans le sud-ouest du désert Egyptien.

Une mission sur le terrain, réalisée en février 2004, a permis de vérifier que la plupart de ces structures, dont 13 ont été étudiées en détails, sont des cratères d'impacts de météorites. Leur diamètre varie de 20 m à 1 km et leur profondeur peut atteindre 80 m. C'est le plus grand champ de cratères d'impacts de météorites identifié sur Terre, où on en dénombre seulement 9 autres. Ce champ de cratères d'impacts résulte vraisemblablement de la fragmentation de plusieurs météorites de grande taille au moment de leur entrée dans l'atmosphère.

Une nouvelle mission est prévue sur le terrain en décembre 2004, en particulier pour analyser les cratères de plus petite taille, qui pourraient encore contenir des débris de météorites dont la nature reste à déterminer.

Note


Ces résultats sont présentés en exclusivité dans le Journal du CNRS d'octobre 2004.

© CNRS

top Vue de l'intérieur d'un cratère de 950 mètres de diamètre de la région.

Vue de l'intérieur d'un cratère de 950 mètres de diamètre de la région
Crédits Ph. Paillou / Elsevier / CRAS
04.10.04 Le Royaume-Uni décide de participer au programme Aurora
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Le Royaume-Uni a officialisé sa participation à la phase préparatoire du Programme européen d'exploration spatiale Aurora, un ambitieux programme d'exploration spatiale à long terme de l'Agence spatiale européenne dont l'objectif principal vise le débarquement d'une mission habitée sur la planète Mars d'ici 2033.

Le Professeur Halliday (PPARC) n'a pas manqué de souligné l'expertise britannique dans le développement d'instruments scientifiques, de rover, et de systèmes requis pour les phases de rentrée et descente atmosphérique.

Un programme d'exploration spatiale sera présenté au Conseil de l'ESA lors de sa prochaine session au niveau ministériel, en 2005, de sorte que le développement des premières missions soit effectif dès la même année. La première mission sélectionnée sera vraisemblablement ExoMars, une mission composée d'un orbiter, d'un module de descente et d'un rover à destination de Mars dont le lancement est prévu en 2009.
02.10.04 Image astronomique du mois du CFHT
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Amas stellaire NGC 6823 & Nébuleuse NGC 6820 Amas stellaire NGC 6823 & Nébuleuse NGC 6820

Une étoile ne naît jamais seule : les pouponnières stellaires (des nuages géants de gaz et de poussières) produisent des astres par dizaines, voire milliers.

La masse d'une étoile dépend du processus de fragmentation à l'œuvre dans le nuage originel.

A l'inverse des étoiles les plus massives et les plus brillantes, qui ne vivront pas plus d'une dizaine de millions d'années, les naines brunes, de quelques centièmes de masse solaire, sont trop chétives pour déclencher la fusion nucléaire qui dicte le cycle de vie des étoiles. Flottant librement dans l'espace, elles sont immortelles.

Crédits image
Canada-France-Hawaii Telescope / J.-C. Cuillandre / Coelum - (c) 2004 CFHT

Note
Le Télescope Canada - France - Hawaii a 25 ans (lire notre article du 28.09.04)
01.10.04 Un lanceur Atlas V pour Solar Dynamics Observatory
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La NASA a choisi le lanceur lourd Atlas V de Lockheed Martin et opéré par International Launch Services (ILS) pour la mise de l'observatoire spatial Solar Dynamics. Il s'agit d'une mission consacrée à l'étude des phénomènes dynamiques du soleil et ainsi, pouvoir comprendre les cycles de notre soleil, ses variations et leurs effets sur le système solaire, sur la Terre elle-même et sur la vie sur la planète. Le lancement est prévu en avril 2008 pour une durée de vie nominale de 5 ans.

Il s'agit du troisième lanceur de ce type acheté par la NASA. En Mars 2005, une Atlas V lancera la sonde martienne Mars Reconnaissance Orbiter et en 2006 sera au tour de New Horizon, une ambitieuse mission à destination de Pluton et de sa lune Charon.

SDO (Solar Dynamics Observatory

L'Observatoire de la dynamique solaire est une pierre angulaire du programme de la NASA, Vivre avec une étoile (LWS). Le but de la mission SDO est d'observer la dynamique du soleil pour améliorer notre compréhension de la nature et des sources de variabilité solaire en se focalisant sur les changements dans le champ magnétique et les relations entre le champ magnétique solaire d'une part, et les masses de matières et d'énergies évacuées par le soleil d'autre part.

Atlas V

L'Atlas V est le dernier-né de la famille des lanceurs développés par Lockheed Martin dans le cadre du programme EELV (Evolved Expendable Launch Vehicle, ou véhicule de lancement évolué non récupérable). Il entre directement en compétition avec la Delta 4 de Boeing pour les lancements de l'USAF et s'affiche sur le marché des lancements commerciaux comme un redoutable concurrent vis-à-vis de la fusée européenne Ariane 5, l'H2A japonaise, les fusées Zenith (Sea Launch) et les Longue Marche chinoises.

Son développement se base sur les missiles balistiques Titan et Atlas, retirés du service actif de l'USAF. A partir de la version basique, une Atlas V à deux étages capable de placer sur une orbite de transfert géostationnaire jusqu'à 5000 kg, Lockheed Martin propose également plusieurs versions (ou configurations) en fonction du profil de mission. Ainsi, la famille Atlas V sera capable de placer jusqu'à 12.500 kg en orbite de transfert géostationnaire, pour la version lourde (Heavy).

La version de base, l'Atlas V 401 sera capable de placer jusqu'à 4950 kg sur orbite de transfert géostationnaire.

Quant à la série 500, c'est-à-dire avec une coiffe de 5 m de diamètre et 5 boosters peut placer jusqu'à 8200 kg en orbite de transfert géostationnaire et 5940 kg en Orbite de satellite géostationnaire, (GSO). Dans cette dernière option, le satellite est mis à poste directement sur son orbite définitive sans passer par le stade de l'orbite elliptique de transfert.
01.10.04 Prometheus photographié par Cassini-Huygens
 
Prometheus est une des petites lunes de Saturne d'une centaine de kilomètres découverte par la sonde Voyager. Elle tourne autour de Saturne à l'intérieur de l'anneau F. L'image montre un corps de forme oblongue, de type patatoïde et laisse apparaître quelques détails de la topographie de la lune. On peut distinguer, du moins les scientifiques !, des arêtes, des vallées et des cratères d'impact.

Cette mosaïque est composée de 9 images brutes combinées de sorte à améliorer la résolution et réduire le rapport signal-bruit. L'image a été magnifiée par un facteur de cinq. Les scientifiques attendent des images plus fines de la Lune lorsque Cassini la survolera de plus près.

Ces images ont été acquises à une distance moyenne de 185.000 km et montrent des détails de 11 km par pixel.

top Prometheus photographié par Cassini-Huygens

Crédits NASA / JPL / Space Science Institute
30.09.04 Institut des Concepts Avancés de la NASA
16 concepts de mission en concurrence
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Le NIAC, l'Institut des Concepts Avancés de la NASA a sélectionné 12 nouvelles propositions de concepts de projets ambitieux d'exploration, de développement de nouvelles technologies ou de systèmes d'observation du ciel et de la Terre qui seront passés en revue dans 6 mois. A l'issue de cette première phase, le NIAC retiendra quelques projets. Les équipes scientifiques retenues seront autorisées à poursuivre plus en avant leur étude et démontrer la faisabilité de leur projet. Cette phase 2 durera environ 2 ans et chaque équipe se verra offrir un enveloppe d'un montant de 400.000 dollars.

Le NIAC a été créé en 1998. Cet Institut de la NASA sollicite des propositions de concepts avancés et novateurs qui repoussent les limites de la science et de la technologie en dehors des organismes officiels de la NASA. Ils sont choisis car susceptibles d'intéresser la NASA dans ses choix futurs. Il ne s'agit pas de missions à court terme, mais à l'horizon d'une décennie, voire plus.

Les 12 concepts retenus

* Un observatoire fonctionnant dans l'infrarouge installé près d'un pôle de la Lune
* Un réseau de Picosats (très petits satellites) d'observation de la Terre fonctionnant dans les micro-ondes
* modifier des organismes de sorte qu'ils soient capable de survivre sur Mars
* un bouclier contre les radiations électrostatiques pour protéger les futures bases lunaires
* Une caméra dédiée aux exoplanètes
* Transformer la lumière solaire en radiations micro-ondes et les utiliser sur Terre à des fins énergétiques
* Protection des astronautes des radiations
* Communications dans l'espace profond
* Ascenseur spatial lunaire
* Utilisation à grande échelle des nanotechnologies
* Un système autonome et mobile pour l'exploration et l'analyse d'échantillons
* Propulsion par jet de plasma sous champ magnétique

Autres projets déjà retenus par le NIAC

* Confinement du plasma dans un champ magnétique
* Maîtrise du champ magnétique
* utilisation de nano technologies dites biologiques pour des applications spatiales
* Développement de systèmes de navigation pour des drones spatiaux.
29.09.04 X-43A
Prochaine étape, le vol libre à mach 10 !
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Le Centre Dryden de la NASA a testé en vol captif pour la dernière fois le prototype sans pilote de l'avion expérimental hypersonique X-43A avant un vol libre à Mach 10, soit 10 fois la vitesse du son ! Accrochés à l'aile d'un B-52 (Boeing), l'X43A et son propulseur Pegasus, une version modifiée de la fusée Pegasus d'Orbital Sciences Corp., ont parfaitement supporté les conditions simulées à Mach 10.

Prochaine étape, un vol libre à 10 fois la vitesse du son. Bien qu'aucune date n'ait été communiquée, il est probable que la tentative ait lieu courant novembre 2004.

Le projet X-43 fait partie du programme de recherche hypersonique Hyper-X de la NASA qui ambitionne la mise au point d'un futur avion hypersonique propulsé par un scramjet (Supersonic Combustible Ramjet). C'est-à-dire un statoréacteur à combustion supersonique capable de puiser l'oxygène nécessaire à sa combustion non pas dans des réservoirs mais directement dans l'atmosphère.

Hyper-X permet également d'explorer d'autres voies alternatives de propulsion pour l'accès à l'espace et aux vols de très haute altitude et à grande vitesse.

Ces recherches visent aussi à défricher le terrain pour la mise au point d'engins spatiaux réutilisables plus gros et plus légers, capables d'allers-retours dans l'espace et disposant d'une capacité d'emport importante et du futur système de transport spatial réutilisable US, si jamais la NASA décide de le construire
Il s'agit alors d'un système de lancement composé vraisemblablement d'une fusée porteuse dépensable et d'un avion spatial réutilisable plus gros et plus légers que la navette spatiale, pouvant effectuer la navette avec l'orbite terrestre et disposant d'une capacité d'emport importante.

Note

En juin 2001, la fusée Pegasus transportant le premier exemplaire de l'avion hypersonique X-43 a rencontré un problème technique suffisamment important pour détruire en plein vol le lanceur, empêchant la première tentative de record de vitesse pour un engin mû par un moteur à réaction atmosphérique. Cependant, on ne peut pas parler d'échec du X-43, celui-ci n'ayant pas encore pris son autonomie au moment de l'accident.

En mars 2004, l'avion expérimental hypersonique X-43A de la NASA effectuait son second vol et accomplissait sa mission en atteignant brièvement la vitesse de Mach 7, environ 7700 km/h. Son moteur atmosphérique, scramjet (Supersonic Combustible Ramjet) a fonctionné comme prévu une dizaine de secondes et démontré sa capacité à puiser l'oxygène nécessaire à sa combustion non pas dans des réservoirs mais directement dans l'atmosphère.

Crédits image NASA / Tom Tschida
29.09.04 Propulsion spatiale future
La Russie développe un nouveau type de moteur
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Le motoriste russe Energomash annonce le développement d'un propulseur d'un nouveau type pour fusées. Ce moteur fonctionnera sur trois composantes du propergol au lieu de deux. A l'oxygène et au kérosène la firme russe veut ajouter de l'hydrogène.

Selon Energomash, la poussée du moteur sera plus forte. Cette puissance supplémentaire permettra d'emporter une charge utile plus lourde (le passager du lanceur) et donc de réduire les coûts de l'accès à l'espace.
28.09.04 Le Télescope Canada - France - Hawaii a 25 ans
 
Il y a 25 ans, le 28 septembre 1979, le télescope Canada - France - Hawaii (CFHT) a été inauguré. Fruit de la collaboration entre le Canada, la France et l'Université d'Hawaii, ce télescope de 3,6 m de diamètre est installé près du sommet de Mauna Kea, sur l'île d'Hawaii, à 4200 m d'altitude.

Après 25 ans d'activité opérationnelle et bien qu'il s'agisse aujourd'hui d'un petit télescope au regard des télescopes terrestres de 8 m de diamètre, force est de constater que le CFHT continu de jouer un rôle important dans l'astronomie moderne.

Plusieurs instruments sont installés au foyer du télescope. Le plus récent est la caméra numérique MegaPrime, installé en avril 2003. Il s'agit du plus grand l'instrument de ce type au monde, qui utilise 40 détecteurs CCD de haute qualité (comprenant chacun 10 millions de pixels) disposés en une mosaïque de 4 rangées de détecteurs. Le CFHT est également équipé de 4 spectrographes, d'une caméra infrarouge permettant de couvrir un champ de 3'.5 avec un échantillonnage de 0.2 arcseconde par pixel et d'un système d'optique adaptative qui permet d'obtenir de l'imagerie ou de la spectroscopie à haute résolution spatiale dans l'infrarouge.

Aujourd'hui, le CFHT est impliqué dans trois grands surveys, ou relevés du ciel, qui visent à mieux comprendre la distribution de matière dans l'Univers et son évolution. Le "CFHT Legacy Survey" consiste en trois grands relevés qui nécessiteront l'utilisation du télescope pendant 100 nuits par an pendant 5 ans. Ces observations porteront sur l'étude des supernovae lointaines, la distribution et l'évolution des galaxies, l'étude des populations stellaires de notre Galaxie et l'analyse des objets de notre système solaire.

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Le télescope Canada - France - Hawaii
Crédit Canada-France-Hawaii Telescope / 2004
   
27.09.04 Le vent solaire et Mars
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L'un des premiers résultats de l'instrument Aspera embarqué sur Mars Express montre que le vent solaire a vraisemblablement eu un impact beaucoup plus important que ce que nous pensions sur l'évolution de l'atmosphère de la planète Mars. Ses observations peuvent nous aider à comprendre comme Mars, alors une planète chaude et humide est devenue un monde sec, aride et froid, en étudiant les processus d'échappement des composants de l'atmosphère de la planète survenue il y a plusieurs milliards d'années.

Les données Aspera montrent que le vent solaire s'enfonce profondément dans l'atmosphère martienne, jusqu'à 270 km au-dessus de la surface de la planète. Elles indiquent également que les ions positifs d'hydrogène et d'oxygène circulant loin de la planète peuvent avoir des énergies aussi élevées que plusieurs Kev aux basses altitudes, ce qui signifie qu'ils ont assez d'énergie pour s'échapper. L'évasion combinée de ces ions d'hydrogène et d'oxygène pourrait être une cause évidente de la lente déshydratation de Mars.

On a estimé qu'un volume d'eau équivalant à un océan planétaire d'une profondeur comprise entre 14 et 34 m aurait pu s'échapper de la planète pendant 3,5 milliards d'années. A la différence de la Terre, Mars ne possède pas de champ magnétique pour la protéger du vent solaire de sorte que ses particules ont pu jouer un rôle crucial dans l'évolution de l'atmosphère de la planète rouge. La conséquence est que l'eau et d'autres molécules volatiles ont pu s'échapper de la planète.

Note
ASPERA (Energetic Neutral Atoms Analyser), fournit par la Suède, est un imageur d'atomes neutres à haute énergie et un analyseur de plasmas spatiaux. Il permet de 'voir' comment les composants atmosphériques quittent la sphère d'influence martienne et quel rôle joue à cet égard le plasma. Il est également utilisé pour étudier les l'interaction entre le vent solaire et l'ionosphère martienne.
27.09.04 Transport spatial
SpaceDev et la NASA vont collaborer activement
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Le Centre de recherche Ames de la NASA et la firme américaine SpaceDev vont collaborer activement dans le développement de nouveaux lanceurs à faibles coûts compatibles avec la nouvelle stratégie de l'exploration de l'espace insufflée par le projet d'exploration spatiale de Georges Bush.

SpaceDev dont l'expertise dans les systèmes hybrides de propulsion est reconnue, va aider la NASA à explorer de nouvelles voies en vue d'accéder à l'espace au moyen de petits véhicules de lancement pilotés, permettant un accès peu coûteux et à court terme de l'espace pour les explorations futures. Selon la firme américaine, l'utilisation d'un système de propulsion hybride présente de nombreux avantages, en terme de coûts, de fiabilité et de flexibilité opérationnelle par rapport aux moteurs conventionnels (combustible) ou ceux des lanceurs (moteurs à ergols liquides ou moteurs à propergols solides).

Toutefois, la collaboration entre la NASA et SpaceDev ne se limitera pas aux seuls systèmes de propulsion. D'autres domaines de collaboration sont possibles comme la conception de véhicules spatiaux, les systèmes de rentrée atmosphérique, de protection thermique, les essais au sol …

Signalons que la firme américaine travaille actuellement sur un projet de véhicule spatial de transport de passagers réutilisable mû par une propulsion hybride. SpaceDev Dream Chaser, c'est son nom, est conçu pour des missions en orbite basse autour de la Terre et sera capable de rejoindre la Station spatiale internationale.

Il ne s'agit pas d'un projet de la NASA. SpaceDev Dream Chaser se destine au marché du tourisme spatial et de celui de la recherche scientifique sous fonds privés.

SpaceDev

Fondée en 1997, SpaceDev crée et vend des produits et des solutions spatiales accessibles et innovatrices au gouvernement US et aux entreprises commerciales. Les produits et solutions de SpaceDev incluent la conception, la fabrication, le marketing et l'exploitation des micro et nano-satellites, des moteurs hybrides de manoeuvre et transfert en orbite (MTVs), mais aussi des lanceurs suborbitaux et orbitaux basés sur des moteurs hybrides.

SpaceDev a également participé à la conception du système hybride de propulsion de SpaceShipOne, le premier véhicule spatial entièrement réalisé sous fonds privés qui a récemment accompli avec succès son premier vol.
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Cassini-Huygens
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Jean-Pierre Lebreton est le Responsable scientifique et technique de la mission Cassini-Huygens pour l'ESAInterview de Jean-Pierre Lebreton
Sébastien Charnoz est membre de l'équipe Astrophysique Interactions Multi-échelles (AIM) en charge du Système de caméras ISS embarqué sur l'orbiteur Cassini.Interview de Sébastion Charnoz
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