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25.05.04 |
156
milliards d'années-lumière |
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La carte des débuts de l'Univers dessinée à partir des données acquises
par WMAP () de la répartition anisotropique
du rayonnement fossile de l'Univers a permis à des astronomes d'estimer
sa taille à près de 156 milliards d'années-lumière.
Pour les scientifiques, cette carte et les données associées confirment
la théorie du Big Bang et permet de dater l'âge de l'Univers à 13,7
milliards d'années avec une marge d'erreur de 1%. Ils ont aussi
pu déterminer que l'Univers contenait 4% d'atomes de matière, 23%
de matière noire et 73% d'une énergie sombre, dont le rôle reste
énigmatique.
Ces résultats confirment également l'hypothèse de l'hyper inflation,
un bref instant après le Big Bang où l'expansion se serait emballée
et aurait fait gonfler l'Univers quasi instantanément de l'ordre
de 10 puissance 30. Ils indiquent également que l'Univers s'est
refroidi suffisamment pour que la matière se condense et forme les
premières étoiles, 200 millions d'années après le Big Bang. Enfin,
ces résultats réaffirment la platitude de l'Univers, dans le sens
où deux lignes parallèles ne peuvent pas se croiser, même sur des
distances cosmiques.
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La carte des débuts de l'Univers
Crédit WMAP Science team |
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25.05.04 |
Galex,
un an d'activité opérationnelle |
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Un an après son lancement en avril 2003, le satellite scientifique
de la
poursuit son activité opérationnelle sans rencontrer de difficulté
particulière. Fonctionnant dans l'ultraviolet, il fait le bonheur
des scientifiques qui travaillent dans cette longueur d'onde. Les
résultats obtenus à partir des données de Galex sont conformes aux
attentes.
Pour célébrer cette anniversaire, la NASA a rendu publique une image
des galaxies M 81 et M 82, deux objets du ciel situés à quelque
10 millions d'années de la Terre.
M 81 est une galaxie semblable à la Voie Lactée, dans sa taille
et son éclat. L'image de Galex en différencie bien les régions.
Le noyau apparaît en jaune, indiquant des étoiles très vielles et
en fin de vie. Elles se sont formées il y à plus de 10 milliards
d'années. Quant aux bras spiraux, il sont dessinés par des millions
d'étoiles jeunes formées il y a 100 millions d'années. Ce sont également
des régions riches en formation d'étoiles.
Quant à M 82, il s'agit d'une galaxie qui connaît une flambée de
formation d'étoiles très importantes qui se traduit par un spectaculaire
spectacle visuel. La galaxie est ainsi formée de deux régions bien
distinctes. D'une part d'un disque stellaire horizontal qui abrite
les étoiles en formation et d'autre part d'une région perpendiculaire.
Il s'agit en fait d'un puissant vent constitué de gaz ionisé soufflé
par l'énergie provoqué par l'activité stellaire du disque galactique.
Ce vent s'étend sur plusieurs milliers d'années-lumière dans l'espace
intergalactique.
Note
Ce cliché de M82 est une mosaïque de deux images acquises par le
Télescope spatial Hubble et le télescope terrestre de 3,5 mètres
WIYN, un des observatoires du Kitt Peak National Observatory. Il
montre des détails jamais vus auparavant de l'activité de la galaxie
et renseigne les scientifiques sur l'origine du vent cosmique et
sa composition en éléments lourds, crées lors de l'explosion d'étoiles.
De sorte que l'on est mieux à même de comprendre la structure de
ce vent qui est des facteurs principaux de l'évolution de la galaxie
et de l'enrichissement du milieu intergalactique qui s'ensuit.
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Messier 81, en bas et Messier 82
Crédits NASA / JPL /Caltech |
Messier 82
Crédits M. Westmoquette (University
College London, UCL), J. Gallagher (U. Wisconsin-Madison),
L. Smith (UCL), WIYN / /NSF & NASA / ESA |
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21.05.04 |
Une
nouvelle théorie pour expliquer la formation du Système
Solaire |
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Une équipe de scientifiques de l' remet en cause le scénario que nous tenions
pour acquis de l'histoire de l'origine et de la formation du Système
Solaire et propose une nouvelle théorie pour expliquer sa naissance.
Nous pensons que le Soleil s'est formé à partir de l'effondrement
d'une partie d'un nuage de matière interstellaire, la Nébuleuse
primitive, dans une région isolée et obscure de cette nébuleuse.
Selon les scientifiques, il n'en est rien. Le Soleil, puis les objets
du Système Solaire se sont formés dans un environnement violent,
baignés de lumière ultraviolette au voisinage d'étoiles très massives.
Si cette théorie devait se confirmer, elle pourrait avoir des implications
importantes sur notre compréhension des processus à l'origine de
la taille et de la forme du Système Solaire ainsi que les caractéristiques
physiques de la Terre et du développement de la chimie du vivant.
Il existe deux types d'environnements capables de former des étoiles
similaires au Soleil, c'est-à-dire faiblement massives. On connaît
le processus tranquille, dans lequel un nuage de matière s'effondre
lentement et forme une étoile, et un second environnement radicalement
différent et dans lequel se serait formé le Système Solaire. Il
s'agit de régions beaucoup plus massives où l'effondrement de la
matière entraîne la naissance d'étoiles de faibles masses, mais
aussi d'astres plus massifs et très lumineux (géantes bleues, notamment).
Dans ces régions, les étoiles massives s'accaparent de la plus grande
partie de l'énergie et de la matière de sorte qu'elles changer complètement
la manière dont se forment des étoiles de type solaire par rapport
à une naissance dans un environnement beaucoup plus tranquille.
Pour expliquer leur scénario, les scientifiques rapportent la découverte
récente dans une météorite d'un modèle d'isotope qui n'a pu résulter
que de la décroissance de la radioactivité du fer 60, un isotope
instable dont la demi-vie n'est que de 1,5 million d'années. Or,
cet isotope se forme à l'intérieur d'une étoile massive. Sa présence
indique la présence d'un tel astre au voisinage du Soleil, lors
de sa formation il y a 4,5 milliards d'années.
Autre élément à charge, le processus de formation des étoiles massives.
Lorsque l'un de ces astres se forme, son rayonnement ultraviolet
forme une région dite HII, il s'agit de nuages chauds d'hydrogène
ionisé qui s'étendent dans l'espace interstellaire, poussés par
le souffle de l'étoile. On peut citer trois exemples célèbres de
régions HII : la nébuleuse de l'Aigle, la nébuleuse d'Orion, et
la nébuleuse Trifide. On a aujourd'hui établi que ces régions HII
sont remplies de jeunes étoiles similaires au Soleil, et nombre
d'entre elles sont entourées de disques protoplanétaires.
Or, les étoiles massives meurent jeunes. En fin de vie elles se
transforment en supernovae, et leurs éléments, en se dispersant,
vont enrichir les systèmes planétaires environnants en formation
de nombre d'éléments chimiques nouvellement fabriqués, tel le fer
60, dont le produit de la désintégration trahit vraisemblablement
la présence de ce type d'astre dans le voisinage de notre Système
solaire en cours de formation. |
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20.05.04 |
Une
station spatiale chinoise d'ici 15 ans |
top |
La Chine qui ne cache plus ses ambitions spatiales confirme son
intention de construire une station en orbite d'ici une quinzaine
d'années et de l'occuper de façon permanente. Cette décision s'explique
en partie par le refus des Etats-Unis à l'associer au programme
d'assemblage de la Station spatiale internationale et la volonté
de ce pays de s'afficher comme une grande puissance spatiale.
Depuis le début du programme des vols spatiaux habités, la Chine
a développé un lanceur et une capsule habitée (Shenzhou) qui préfigure
le développement d'un module habité.
Bien que celle-ci soit directement inspirée des vaisseaux Soyouz
russes, elle comporte cependant par rapport à ce modèle de notables
améliorations et aménagements qui laissent penser que les modules
qui composeront la station spatiale permanente chinoise seront aussi
dérivés de ceux qui formaient la station Mir, eux-mêmes servant
de base à la conception de l'ISS (notamment les modules Zarya et
Zvezda).
Il est aussi permis de penser que l'expérience acquise par les Russes
lors de la construction de l'ISS puisse être partagée avec la Chine
en vertu d'un partenariat qui se concrétise déjà par l'utilisation
de certaines installations de la Cité des Etoiles près de Baïkonour
pour l'entraînement de certains cosmonautes chinois.
Dans un premier temps, la Chine devrait utiliser le module orbital
des vaisseaux Shenzhou qui sont conçus pour rester en orbite après
le retour à terre des taikonautes. Les prémices d'une station chinoise
débuteront alors avec la capacité de la Chine à amarrer 2, voire
plusieurs de ces modules en orbite et sa capacité à
maîtriser les techniques du rendez-vous en orbite. Un laboratoire
scientifique doit être placé en orbite d'ici quelques années et
vraisemblablement rejoindra un des modules orbitaux des vaisseaux
Shenzhou pour s'y amarrer.
La Lune
Le programme lunaire est tout aussi ambitieux avec l'envoi d'une
sonde en 2006, d'un lander en 2010 et d'une mission de retour d'échantillons
en 2020. Initialement, la Chine ambitionnait d'envoyer un homme
à la surface de la Lune. Toutefois en raison du cap technologique
à franchir, pour mettre au point une mission habitée lunaire et
les coûts financiers exponentiels attendus, la Chine a préféré renoncer
à cette aventure. |
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20.05.04 |
Lancement
réussi de Roscat-2 |
top |
Maintes fois reporté, le lancement du satellite scientifique taiwanais
Rocsat-2 a finalement eu lieu ce
jeudi 20 mai depuis la base militaire de Vandenberg au moyen d'une
fusée Taurus d'.
Roscat-2
Roscat-2 est le deuxième satellite scientifique taiwanais et succède
à Roscat-1 lancé en janvier 1999. Ce satellite d'observation de
la Terre évoluera sur une orbite de 891 km. Il effectuera 14 rotations
quotidiennes autour du globe et survolera l'île de Taiwan deux fois
chaque jour. Il produira des cartes et bulletins météorologiques
et sera utilisé dans la prévision et la gestion des catastrophes
naturelles. Capable de repérer des objets de 2 m environ, Rocsat-2
sera également utilisé pour de la cartographie.
Taurus
Taurus est un petit lanceur à poudre de quatre étages et dérivé
de la fusée aéroportée Pegasus, d'OSC également. Il mesure un peu
moins de 30 mètres pour un diamètre de 2,36 m. Sa capacité d'emport
est d'environ 1.350 kg en orbite basse (LEO). Il entre en service
en 1994 sur le marché des petits satellites pour l'orbite basse
et 6 tirs ont été effectués depuis. Il reste toutefois sur un échec
(21 septembre 2001). |
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20.05.04 |
Lancement
réussi de AMC-11 |
top |
Une fusée Atlas
IIAS (AC-166) d'International Launch Services ()
a parfaitement accompli sa mission en plaçant sur une orbite de
transfert géostationnaire lesatcom AMC-11. La fusée a décollé de
Cape Canaveral mercredi 20 mai à 22h22 TU. Il s'agit du cinquième
lancement réussi de l'année pour ILS qui intervient 3 mois
après la mise à poste d'AMC-10.
AMC-11 (Mobile Broadcasting Satellite)
Construit par la firme américaine autour de la plate-forme Lockheed
Martin A2100 pour le compte de l'opérateur , AMC-11 (2,316 kg) couvrira les Etats-Unis d'Amérique,
le Canada, les Caraïbes et le Mexique. Il doit diffuser plusieurs
centaines de chaînes de télévision à travers le réseau câblé de
ces pays. Sa durée de vie opérationnelle est d'au moins 15 ans.
Note
AMC-15 doit être mis à poste au troisième trimestre 2004 par une
fusée Proton/Breeze M depuis le cosmodrome de Baïkonour. |
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18.05.04 |
Un
dispositif de désorbitation par aérofreinage |
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La
et
ont conclu un contrat portant sur le développement d'un Dispositif
de désorbitation par aérofreinage (Aerobrake Deorbiting System (ADS).
Il s'agit d'un système qui vise à limiter l'accroissement des débris
spatiaux autour de la Terre. Bien que le projet d'AeroAstro ne concerne
pas les débris existants, la solution américaine s'avère intéressante
au marché de la désorbitation qui se dessine, tant la place prise
par les satellites de toutes sortes dans notre mode de vie et l'accroissement
attendu de l'activité humaine dans l'espace rend problématique la
sécurisation de l'orbite terrestre.
L'ADS serait installé à un satellite ou une sonde au moment de sa
construction. En fin de vie opérationnelle, l'engin spatial équipé
de l'ADS serait évacué de l'orbite qu'il occupe et dirigé vers la
Terre où il se détruira au moment de son entrée dans l'atmosphère
terrestre.
Aujourd'hui, le problème des débris spatiaux se pose aux opérateurs
de satellites commerciaux et aux puissances spatiales. Chaque jour,
la probabilité de voir un engin spatial impacté par un débris d'origine
humaine s'accroît. Au mieux l'impact perforera simplement une partie
non essentielle de la structure ou endommagera ses panneaux solaires.
Au pire, il affectera une partie de la charge utile, rendant son
exploitation problématique, voire impossible. Dans un cas extrême
un impact pourrait détruire complètement un satellite, comme ce
fut le cas en 1996 quand un morceau d'une fusée Ariane détruit le
satellite français Cerise.
Enfin, il n'est pas exclu qu'une version modifiée de cet engin soit
incorporée aux étages supérieurs de lanceurs consommables qui sont
à l'origine de la plus grande partie des débris spatiaux sur l'orbite
basse. |
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18.05.04 |
L'origine
des satellites irréguliers de Saturne et Jupiter confirmée
? |
top |
Des astronomes du ont récemment observé
dans l'infrarouge dix satellites joviens et quatre satellites évoluant
autour de Saturne de façon à déterminer leurs origines. Ces quatorze
satellites sont considérés comme irréguliers en raison de l'orbite
particulière qu'ils décrivent autour de leur planète respective.
A la différence des satellites réguliers qui se déplacent sur une
orbite quasi circulaire, l'orbite de ces satellites est fortement
inclinée et très excentrique.
Ces observations menées à partir de , un télescope de 8,10 m situé à l'observatoire du Mauna
Kea, confirmeraient que ces lunes sont les restes de collisions
d'astéroïdes survenues très tôt dans l'histoire du Système Solaire
et capturées par l'attraction des deux planètes géantes gazeuses
il y a environ 4,5 milliards d'années.
Note
Il faut savoir que les scientifiques ont déterminé plusieurs familles
de satellites irréguliers qui ont des propriétés dynamiques communes.
Ils se demandent donc si ces lunes ont une origine commune (du même
astéroïde). De précédentes observations démontreraient que non.
En effet, ces satellites présentent des couleurs de surface distinctes,
révélant des propriétés différentes du corps à l'origine de leur
formation. |
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17.05.04 |
Superbird-6
rejoint sa position définitive, mais… |
top |
Superbird-6 est un satcom construit par Boeing autour de sa plate-forme
601 pour le compte de l'opérateur japonais . Il a été placé sur une orbite de
transfert géostationnaire par une fusée Atlas II d'ILS le 16 avril
et vient de rejoindre sa position définitive, à 36.000 km au-dessus
de la Terre (orbite géostationnaire).
Toutefois, le satellite a dû utiliser beaucoup plus de combustible
que prévu pour rejoindre son orbite de travail, ce qui aura inévitablement
une conséquence négative sur sa durée de vie opérationnelle, initialement
prévue de 13 ans. Rappelons qu'une fois à poste, les satellites
ne sont pas en position statique et qu'il est nécessaire d'utiliser
de petits moteurs de correction de trajectoire pour les maintenir
correctement en place. Une réserve de combustible est prévue à cet
effet mais n'est pas inépuisable.
Le lanceur n'est pas en cause. On aurait pu penser que la fusée
Atlas II a libéré le satellite trop tôt ou trop tard et le placer
sur une mauvaise orbite de transfert. Mais il n'en est rien. La
fusée a parfaitement accompli sa mission. Il apparaît que des paramètres
importants liés aux effets de la gravité de la Lune et de la Terre
n'ont pas été suffisamment pris en compte. En conséquence, le périgée
du satcom a été abaissé trop près de la Terre, forçant le satellite
à utiliser du combustible pour remonter sa position.
Comble de malchance pour l'opérateur japonais, les panneaux solaires
du satellite ont souffert lors du survol au plus bas de la Terre. |
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14.05.04 |
Salon
aérospatial ILA2004 |
top |
Le qui se tient sur le parvis de l'aéroport
berlinois de Schönefeld tout au long de cette semaine accueille
les professionnels du secteur de l'aéronautique et de l'espace du
monde entier. Plusieurs annonces ont d'ores et déjà été publiées
tant par les opérateurs de lancements que par les constructeurs
ou équipementiers.
Agence spatiale européenne
Le Directeur de l'Agence spatiale russe FKA (anciennement Rosaviakosmos)
souhaite adhérer à l'Agence spatiale européenne en tant que membre
privilégié, ce que refuse Jean-Jacques Dordain, le Directeur général
de l'ESA. Il préfèrerait un statut de membre associé, ce qui ne
convient pas du tout à la FKA.
Les deux parties ont engagé des discussions et il est probable qu'un
accord sera trouvé d'ici plusieurs mois, voire quelques années.
En effet, l'Europe et la Russie sont impliquées dans de nombreux
programmes menés en coopération, notamment dans le domaine des vols
habités. Cette coopération sera renforcée ces prochaines années,
particulièrement dans le domaine scientifique et des applications
spatiales civiles (Galileo, EOS).
Lanceurs commerciaux
La firme russo-ukrainienne Cosmotrans a conclu avec Bigelow Aerospace
(Etats-Unis) un contrat portant sur le lancement de six satellites
civils au moyen de fusées russe Dniepr. Le Departement américain
ne s'est pas encore prononcé sur la validité de ce contrat. Toutefois,
il est peu probable qu'il s'oppose à sa signature. Les satellites
en question n'ont aucune application militaire et les risques de
transfert de technologie sont limités. Les lancements sont prévus
dès 2006 et s'échelonneront jusqu'en 2008.
Le porte-parole de NP0 EnergoMach annonce le succès du premier essai
de mise à feu d'un propulseur modernisé pour les fusées Zenit lancées
depuis une plate-forme flottante dans l'océan Pacifique et opérées
par Sea Launch. Il s'agit du propulseur du premier étage de la fusée
d'une poussée d'environ 800 tonnes. Il doit être homologué à la
fin 2004.
La firme russe poursuit le développement du moteur RD-120 destiné
à plusieurs lanceurs dont la version du Soyouz à Kourou.
Coopération américano-russe
Le représentant de la NASA à ILA2004 exhorte Russes et Américains
à poursuivre leur partenariat dans l'exploration de l'espace qui
dure depuis 40 ans et qui se traduit par la construction et l'exploitation
de la Station spatiale internationale.
Concernant les projets américains de retour sur la Lune et de voyages
spatiaux habités, des discussions sont en cours entre la NASA et
son homologue russe. Elles portent sur la possibilité de la création
d'une base commune sur la Lune. Un partenariat technologique peut
prendre forme rapidement tant les projets américains sont ambitieux
et trop importants pour être financés et menés à terme par une seule
nation.
Des experts russes proposent l'utilisation de l'expertise et du
savoir-faire de la Russie, né de la grande époque des vols habités
et de l'exploitation de la station Mir, aujourd'hui détruite. Dans
le cadre d'une mission habitée vers Mars, ces experts proposent
le module habité Marpost (Mars Piloted Orbital Station). A charge
pour les américains de développer un module d'atterrissage capable
de descendre l'équipage et de retourner ensuite à la station. |
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13.05.04 |
Première
lumière pour VISIR |
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L'instrument VISIR (VLT Imager and Spectrometer for the InfraRed),
récemment installé au foyer Cassegrain du télescope Melipal du VLT,
vient d'acquérir ses premières images du ciel dans le rayonnement
infrarouge thermique (8-28 microns). Ce domaine permet l'étude des
poussières "tièdes" (140° K à 400° K).
Les scientifiques et ingénieurs regroupés au sein du consortium
en charge du développement de VISIR se déclarent satisfaits de cette
première série d'images et du comportement des détecteurs et de
l'optique de l'instrument.
VISIR est un cryostat dans lequel on a installé une caméra et un
spectromètre et refroidi jusqu'à -268° C environ. L'ensemble a un
diamètre de 1,60 m et une profondeur de 1,20. Il est installé au
foyer Cassegrain de Melipal, le troisième des quatre télescopes
du VLT.
ESO (European Southern Observatory)
L´observatoire européen austral ()
a été fondé en 1962 par plusieurs états européens qui souhaitaient
disposer de télescopes performants dans l´hémisphère sud. L'organisation
compte actuellement onze pays membres (Allemagne, Belgique, Danemark,
France, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse
et la Finlande qui doit rejoindre l'ESO le 1er juillet 2004).
Son site historique de (La Serena, Andes Chiliennes 2450 m), rassemble quatorze
télescopes, dont le Télescope de Nouvelle Technologie (NTT), de
3,50 m de diamètre.
En 1993, l'ESO lance le projet VLT (Very Large
Telescope) et décide de l'installer sur le site de Cerro Paranal,
dans les Andes Chiliennes, où le climat est particulièrement favorable
aux observations astronomiques. Il s'agit d'un ensemble de 4 télescopes
(optique et infrarouge) de 8,20 m (1998 (Antu), 1999 (Kueyen), 2000
(Melipal) et 2001 pour Yepun.) disposés dans une configuration en
forme de trapèze et de 4 télescopes auxiliaires (AT) de 1.80 m.
dont l'installation sera terminée en septembre 2005. Ces petits
télescopes de 1,8 m sont capables de se déplacer le long de voies
ferrées de façon à former, lorsque les huit instruments du VLT seront
en activité, un interféromètre équivalent à un télescope optique
de 200 m.
Premières images
de VISIR
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top |
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La nébuleuse planétaire Ant
La nébuleuse planétaire Ant (Fourmi) est une étoile
similaire au Soleil en train de mourir à plus de 3.000 années-lumière
de nous. Cette image montre la diffraction des anneaux de
la nébuleuse, confirmant ainsi que la résolution spatiale
maximale attendue est atteinte.
Crédits European Southern Observatory |
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Le centre de la Galaxie
Cette image du centre de la Voie lactée, à environ
30.000 années-lumière de la Terre montre une région très riche,
remplie d'étoiles, de poussières et de gaz.
Crédits European Southern Observatory
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Région de formation d'étoiles G333.6-0.2
Cette image montre la région de formation d'étoiles
G333.6-0.2 située à près de 10.000 années-lumière qui dans
les longueurs d'ondes du visible apparaîtrait obscurcie par
les poussières environnantes. Les taches les plus lumineuses
localisent des zones où la poussière a été chauffée par des
étoiles récemment formées.
Crédits European Southern Observatory |
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Image générée à partir d'un spectre
en haute résolution de la bande d'absorption Ne-II (Néon ionisé)
à 12,8135 nm de la région de formation d'étoiles G333.6-0.2
Ce spectre révèle les mouvements complexes du gaz ionisé dans
cette région.
Crédits European Southern Observatory |
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13.05.04 |
Nouveaux
contrats pour Arianespace |
top |
L'opérateur australien
a décidé de confier le lancement de ses deux nouveaux satellites
de communication à .
Le premier, Optus D1, sera placé en orbite par une fusée Ariane
fin 2005, tandis que le deuxième, Optus D2, sera passager de la
première fusée russe Soyouz qui décollera du spatioport européen
de Kourou en 2007, a annoncé Arianespace dans un communiqué.
Optus D1 et Optus D2 seront en fait les troisième et quatrième satellites
confiés par l'opérateur à Arianespace. D'une masse unitaire de 2.500
kg au lancement, ils seront positionnés sur l'orbite géostationnaire
à 160 et 156 degrés Est et assureront des services de télévision
directe, de liaisons internet, de téléphonie et de données sur l'Australie
et la Nouvelle-Zélande pour une durée de vie estimée à quinze ans.
Ces deux contrats, dont le montant n'a pas été révélé, sont les
troisième et quatrième remportés cette année par Arianespace, dont
le carnet de commandes compte actuellement 35 satellites à lancer. |
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12.05.04 |
Le
Soleil n'est pas la seule étoile affectée par un cycle |
top |
Pour la première fois, des scientifiques ont
la preuve que le Soleil n'est pas la seule étoile de la Galaxie
présentant un comportement cyclique de son rayonnement X. Cette
découverte nous la devons au télescope spatial X de l'ESA, XMM-Newton.
Elle peut aider les exobiologistes à mieux comprendre comment les
étoiles influent sur le développement de la vie sur les planètes
de leur système solaire.
Depuis son entrée en phase opérationnelle, en 2000, XMM-Newton surveille
un nombre restreint d'étoiles similaires au Soleil.
C'est en observant une de ces étoiles, HD 81809, que les scientifiques
ont constaté l'existence de ce cycle. Cet astre évolue à près de
90 années-lumière de la Terre, dans la constellation de l'Hydre.
Son observation a montré une modulation caractéristique de ses émissions
X, typique du cycle solaire. Son intensité a changé plus de 10 fois
ses dernières années, atteignant un pic d'activité en 2002.
Note
a été lancé le 10 décembre 1999 par une fusée Ariane 5. Long de
10 m pour une masse de plus de 3 tonnes, il évolue depuis sur une
orbite fortement elliptique qu'il décrit en 48 heures. Au plus près,
il passe à 7000 km de la Terre et s'en éloigne jusqu'à 14.000 km.
La grande sensibilité de l'instrument lui permet de découvrir à
chaque pointage plusieurs dizaines de nouvelles sources X autour
d'une cible principale.
XMM-Newton est équipé d'un ensemble de trois caméras CCD à rayons
X, deux spectromètres et un télescope optique capables d'observer
simultanément leurs cibles depuis le rayonnement X jusqu'au domaine
du visible en passant par l'ultraviolet. Les spectromètres révèlent
la composition chimique des sources observées tout en étant capables
de mesurer la température et le déplacement de ces mêmes sources. |
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11.05.04 |
Arianespace
commande 30 lanceurs à EADS Space Transportation |
top |
et la firme européenne ont signé un contrat portant sur la production
de 30 lanceurs de la famille Ariane 5 d'une valeur de 3 milliards
d'euros.
Ce contrat, dit Lot PA, sera principalement composé de lanceurs
Ariane 5 ECA (la version 10 tonnes) et de Ariane 5 ES. Cette version
du lanceur est conçue pour le lancement du Véhicule de transfert
automatique de l'ESA (ATV) à destination de l'ISS. Son
étage principal cryotechnique est propulsé par le moteur Vulcain
2 et conserve l'étage à propergol stockable de la version générique.
Quant à la l'Ariane 5 ECA, il s'agit d'une version qui diffère de
l'Ariane 5 générique. Elle est équipée d'une version améliorée de
son principal moteur, le Vulcain (Vulcain 2) et d'un nouvel Etage
Supérieur Cryotechnique A (ESC-A, préfigurant l'ESC-B à l'horizon
2006) qui nécessite l'utilisation d'une nouvelle table de lancement.
Ariane 5 ECA devrait être capable de placer jusqu'à 10 tonnes en
orbite de transfert au regard des 6,9 tonnes atteintes aujourd'hui
et conforter du coup son avance sur ses principales concurrentes
américaines, les fusées Atlas 5 et Delta 4.
Toutefois, cette version reste sur un cuisant échec survenu en décembre
2002 (V 157). Une fuite dans le système de refroidissement du moteur
Vulcain-2 avait provoqué l'explosion en vol du lanceur. Deux vols
de qualification sont normalement prévus cette année avant la reprise
de son exploitation commerciale.
Note
C'est le troisième Lot de fusées que commande Arianespace à l'industrie
européenne. Le premier Lot de lanceurs comprenait les premiers exemplaires
des tirs de qualification et treize fusées génériques (Ariane 5G).
Quant au second Lot, il comprenait 3 exemplaires d'Ariane 5G+, une
version améliorée de l'Ariane 5 générique. |
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11.05.04 |
La
nébuleuse du Rectangle Rouge |
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Cette nouvelle image du Télescope spatial Hubble de la nébuleuse
du Rectangle Rouge (HD 44179), nommée ainsi en raison de sa forme
et de sa couleur, montre des détails invisibles que les télescopes
terrestres sont incapables de révéler. Elle se situe dans la constellation
de la Licorne, à environ 2.300 années-lumière de la Terre.
La structure de la nébuleuse apparaît étonnamment complexe en forme
de X, ce que les astronomes expliquent par les gaz et les poussières
expulsés dans deux directions opposées par l'étoile au centre de
la nébuleuse. On aperçoit également des structures en forme de barreaux
d'échelle, un dispositif encore jamais observé dans d'autres nébuleuses.
Cette forme peut s'expliquer par les différents épisodes de l'éjection
de matière de l'étoile.
Quant à l'étoile centrale, les astronomes la comparent au Soleil,
du moins au début de sa vie. Aujourd'hui, elle approche de la fin
de son cycle. Il y a 14.000 ans, l'étoile a commencé à éjecter ses
couches externes et formé la nébuleuse. D'ici quelques milliers
d'années, l'étoile sera devenue très petite, chaude et dégagera
de grandes quantités de lumière ultraviolette. On parlera alors
de nébuleuse planétaire.
Les astronomes ont constaté également que l'étoile centrale n'était
pas seule, mais accompagnée d'un autre astre qui orbite autour d'elle.
Les interactions entre ces deux étoiles ont probablement causé l'éjection
du disque épais de poussière que l'on distingue faiblement et qui
obscurcit le système binaire.
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top |
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Crédit NASA / ESA & H.V. Winckel
(Catholic University of Leuven, Belgium) et M. Cohen (University
of California, USA) |
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10.05.04 |
Echec
dans une tentative de détection de matière noire |
top |
Des physiciens du projet CDMS () ont tenté de détecter sans succès des particules
hypothétiques connues sous le nom de wimps (Weakly Interacting Missing
Particules) et qui pourrait en partie composer la matière noire.
L'expérience s'est déroulée au Soudan, dans une mine désaffectée.
Des détecteurs de particules wimps ont été installés à plusieurs
centaines de m de profondeur de façon à éviter aux instruments de
confondre plusieurs signaux. On sait que dans certains cas, le rayonnement
fossile et cosmique peut imiter un signal similaire à celui de la
matière noire. L'échec de l'expérience ne remet pas en cause le
projet. Il a été décidé de renforcer le pouvoir de détection des
instruments et de recommencer l'expérience plus tard.
La matière noire, un des problèmes majeurs de l'astronomie
Connue sous plusieurs appellations (matière sombre, masse manquante),
la matière noire représenterait jusqu'à 99 % de masse totale de
l'Univers mais elle ne peut pas être observée. Toutefois, son existence
ne fait aucun doute. Son effet gravitationnel sur la matière visible
est mesurable à l'échelle des galaxies, des amas galactique et de
l'Univers.
Nature de la matière noire
La matière ordinaire ou baryonique est constituée de protons, de
neutrons et d'électrons. Quant à la matière noire, sa nature reste
inconnue. Elle n'émet pas ou n'absorbe pas le rayonnement électromagnétique,
d'où son nom. Alors que la théorie du Big Bang se révèle inapte
à expliquer la nature de la matière noire, certains scientifiques
avancent qu'une fraction en soit formée de matière normale, sous
une forme inhabituelle. Il s'agirait peut-être d'astres sombres.
Une autre fraction de la matière noire serait sans doute formée
de particules élémentaires interagissant très faiblement avec les
autres, comme des neutrinos ou ces fameuses particules wimps. Toutefois,
dans les deux cas, cette hypothèse ne concerne qu'une toute petite
partie de la totalité de la matière noire. |
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06.05.04 |
Mission
ExoMars
Pasteur Payload Package (PPP) |
top |
Après les récentes découvertes des deux rovers de la de la NASA qui confirment l'existence d'eau sous forme liquide
à la surface de Mars à un moment de son histoire, les scientifiques
pensent déjà à la prochaine étape de l'exploration de la planète
rouge : la recherche de traces de vie présente ou éteinte.
Après , l'Agence
spatiale européenne travaille sur la mission ExoMars (programme
). Il s'agit d'un démonstrateur
technologique qui embarquera une charge utile dédiée à une mission
d'exobiologie et baptisé Pasteur Payload Package (PPP).
Cette suite est en cours de définition. Les informations que nous
vous communiquons le sont sous réserve. Elles ont été recueillies
lors d'un entretien avec Raymond Rouméas, un ingénieur de
l'ESTEC.
Toutefois, il est probable que la suite Pasteur comprendra plusieurs
instruments scientifiques qui permettront de caractériser le site
d'atterrissage du lander en étudiant sa géologie et le proche environnement.
Un instrument devrait sonder la surface de la planète.
D'autres instruments seront mis en œuvre pour examiner les roches
présentes de façon à vérifier la présence passée d'eau et d'établir
le contexte géochimique.
Enfin, selon le profil de la mission, un instrument prélèvera un
échantillon soit en surface, soit jusqu'à une profondeur de 2 m
au moyen d'une foreuse. Ensuite, l'échantillon sera analysé de façon
non destructive (observation au microscope et spectromètre de Raman)
puis destructive, au moyen d'un instrument similaire au des rovers Opportunity et Spirit.
Quant à l'expérience MOD (Mars Organic Detector), elle recherchera
des acides aminés. Un chromatographe et un spectromètre de masse
rechercheront des molécules organiques tandis que des bio marqueurs,
basés sur des anticorps seraient utilisés pour détecter des formes
de vie présentes. Enfin, un diffractomètre à rayons X sera utilisé
pour identifier de façon formelle les minéraux.
Des instruments mesureront également les radiations ionisantes et
ultraviolettes, la morphologie et la répartition de la poussière
tandis que d'autres dispositifs recueilleront des données climatiques
et météorologiques sur les cycles de l'eau et du CO2.
Pour conclure, il apparaît qu'en étudiant le résultat des différentes
expériences prévues et en fonction du contexte géochimique, les
scientifiques aboutiront à un faisceau de présomptions en faveur
d'une planète inerte ou qui a abrité une forme de vie.
Le processus de définition de Pasteur Payload Package (PPP)
La sélection des instruments qui seront retenus pour ExoMars se
fait à l'intérieur de 3 groupes de travail dans lesquels ont été
répartis les scientifiques des 22 expériences retenues. Ces trois
groupes (WG) sont répartis de la façon suivante et constituent le
Pasteur Scientific Advisory Board qui définira une Pasteur Facility
Science Team :
- WG Vie éteinte
- WG Vie présente
- WG Dangers pour l'homme
Au sein de ces 3WG, les scientifiques devront déterminer ce qui
doit être mesuré et classeront ses objectifs (prioritaire, très
important, souhaitable) avant de définir une liste d'instruments
les plus appropriés pour effectuer ces mesures. Les instruments
seront finalement choisis en fonction de leur capacité à effectuer
ces mesures au mieux en accord avec les objectifs de la mission. |
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06.05.04 |
Image
astronomique du mois du CFHT |
top |
La nébuleuse Trifide
La nébuleuse Trifide, dont l'image montre la région sud-ouest, est
nommée ainsi en raison de son aspect en trois lobes causés par les
bandes de poussières croisant son noyau brillant.
Il s'agit de la combinaison d'une nébuleuse à émission et d'une
nébuleuse à réflexion.
La couleur bleue provient de la lumière de jeunes étoiles très brillantes
qui se trouve dispersée par les poussières en périphérie de la nébuleuse.
La pression de radiation de ces étoiles jeunes a crée la cavité
centrale en repoussant poussières et gaz.
Cet objet se trouve à une distance de 5200 années-lumière.
Crédits image
Canada-France-Hawaii Telescope / J.-C. Cuillandre / Coelum - (c)
2004 CFHT |
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05.05.04 |
Physique
et Univers, un rapport passionnant |
top |
Des scientifiques du groupe Physics of the Universe du National
Science and Technology Council Interagency Working rendent public
un rapport intitulé 'Physique de l'Univers'.
Ce passionnant rapport se base sur l'état actuel de notre connaissance
de l'Univers. Dans le but d'approfondir notre savoir en remontant
jusqu'aux fondements de la genèse universelle, les scientifiques
ont ciblé onze questions primordiales restées jusqu'à ce jour sans
réponse, largement commentées dans ce document.
Ce rapport fait également le point sur les ressources et la politique
mises en œuvre par le gouvernement américain dans ce domaine précis
de la recherche scientifique. Enfin, il propose une série de recommandations,
parmi lesquelles des missions spatiales et des instruments terrestres,
qui vont donner aux scientifiques les moyens de travailler à répondre
à ces onze questions.
Onze questions
1. Qu'est ce que c'est que la matière noire ?
2. Quelle est la nature de l'énergie noire ?
3. Comment l'Univers s'est-il formé ?
4. Einstein a-t-il le dernier mot sur la pesanteur?
5. Quelle est la masse des neutrinos et leur rôle dans l'évolution
de l'Univers ?
6. comment les accélérateurs cosmiques fonctionnent-ils et
qu'accélèrent-ils ?
7. les protons sont-ils instables ?
8. Quel est le nouvel état de la matière aux températures
et densités très élevées ?
9. Existe-t-il d'autres dimensions spatio-temporelles ?
10. Comment le fer et l'uranium se sont-ils formés ?
11. Est-ce qu'une nouvelle théorie de la matière et de la
lumière est nécessaire face aux hautes énergies ?
le
au format pdf (anglais uniquement, 3.81 Mo) |
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05.05.04 |
Lancement
réussi de DIRECTV 7S |
top |
Une fusée russe Zenit 3SL opérée par a parfaitement accompli sa mission en plaçant sur une
orbite
de transfert géostationnaire le satcom DIRECTV 7S. La fusée a décollé
de la plate-forme flottante Odyssey, située dans le Pacifique, mardi
4 mai 2004 à 12h22 TU. Initialement, c'est une fusée Ariane 5 qui
devait mettre à poste le satellite. En raison d'un problème de calendrier,
Arianespace a proposé à , l'opérateur du satellite, de faire jouer un accord de service
conclu entre 4 opérateurs de lancement et qui prévoit de lancer
le satellite à partir d'un autre lanceur.
Dans ce cas précis, c'est Sea Launch qui s'est chargée de la mission,
la seconde de l'année pour l'opérateur de la fusée Zenit.
Note
DIRECTV 7S est un satellite de plus de 5480 kg. Il a été construit
par Space Systems/Loral (SS/L) pour le compte de l'opérateur Directv
Inc. Il couvrira le continent nord-américain et offrira aux téléspectateurs
plusieurs centaines de chaînes de télévision tout au long de sa
durée de vie opérationnelle d'au moins 12 années. |
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04.05.04 |
Un
nouveau minerai découvert sur la Lune |
top |
Une équipe de scientifiques russes et américains à découvert l'existence
d'un nouveau minerai en analysant une roche lunaire ramassée sur
Terre en 2000. Il a été baptisé hapkeite. Selon les scientifiques,
il a probablement été formé à partir de fer et de silicium à la
suite de l'impact de micrométéorites sur la surface de la Lune.
Bien que la Lune n'ait plus été impactée par de grosses météorites
depuis environ 3,8 milliards d'années, elle ne cesse d'être bombardée
de façon continue par des micrométéorites. Il s'agit de particules
de très petites tailles, voire minuscules (de l'ordre du micron)
qui frappent la surface de la Lune à des vitesses atteignant les
100.000 km/h et responsables en partie de la modification de la
composition de la surface de notre satellite au fil du temps.
Pour expliquer la formation du hapkeite, l'équipe de scientifiques
avance que la chaleur produite au moment de l'impact peut faire
fondre de façon instantanée les particules de silicate. La matière
provenant de la fusion se vaporise alors et ses éléments constitutifs
se dissocient avant d'enduire les autres fragments de rochers dans
un processus connu sous l'appellation "d'érosion de l'espace". Ce
processus est pratiquement inconnu sur Terre.
Note
L'équipe de scientifiques a baptisé ce minerai hapkeite à partir
du nom de Bruce Hapke (Université de Pittsburgh) un scientifique
qui il y a 30 ans avait prévu ce processus. |
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03.05.04 |
Le
bouclier anti-missiles des Etats-Unis |
top |
Le Pentagone envisage de déployer dès septembre 2004 en Alaska son
système national de défense anti-missiles quel que soit l'issue
des deux essais en vol prévus cet été. Ce bouclier anti-missiles
répond à une menace grandissante à laquelle doivent faire face les
Etats-Unis en particulier et le monde occidental en général. Bien
qu'il ne soit d'aucune utilité face à une attaque massive de missiles,
il a été conçu pour faire face aux tirs de quelques missiles simultanément.
Plusieurs types de menaces ont été identifiées.
La Corée du Nord et l'Iran disposent de missiles balistiques longue
portée et sont insensibles aux représailles diplomatiques. Quant
aux pays hostiles aux Etats-Unis possédant des stocks de
missiles balistiques de courte portés, il faut savoir que le gap
technologique requis pour augmenter leur rayon d'action n'est pas
si important. Enfin, des documents saisis en Afghanistan ont montré
qu' Al Quaida envisageait de frapper le territoire américain avec
des missiles. Dans l'immédiat ce type de menace est peu probable,
mais elle se profile. Tout comme l'utilisation de bombes sales.
Le Pentagone doit installer et rendre opérationnel un premier radar
en Alaska et installer les cinq premiers missiles intercepteurs
sur la base aérienne de Vandenberg (Californie). Trois ou quatre
nouvelles unités complèteront le système d'ici décembre 2004 et
10 de plus sont prévues courant 2005. Le Pentagone envisage sérieusement
l'installation sur le continent européen d'une composante de son
bouclier de façon à protéger ses alliés européens contre un missile
lancé depuis l'Iran.
Sous cette configuration, le bouclier américain n'est pour le moment
capable d'intercepter que des missiles tirés depuis la Corée du
Nord et du Pacifique. Pour faire face à la menace que représente
le régime iranien, les Etats-Unis devront attendre à ce qu'un radar
soit installé sur le sol de la Grande-Bretagne.
Le bouclier américain repose sur un ensemble de radars et de silos
à missiles capables de détecter toutes ogives ennemies dans l'espace
extra atmosphérique. Les missiles sont lancés dès la détection confirmée
d'ogives de façon à les intercepter et les détruire avant qu'elles
entrent dans l'atmosphère.
Deux essais cet été
En juin et août, le Pentagone doit procéder à deux essais importants
de son système anti-missile. Bien qu'un échec ne remettrait pas
en cause la conception même du programme, ni sa mise en œuvre au
mois de septembre, il est préférable que ces essais soient un succès.
Ils seront les plus réalistes jamais tentés par les Américains.
Bien que les précédentes tentatives se soient traduites par des
succès, il faut savoir que le profil de ces tests était peu réaliste.
La signature radar du missile attaquant était connue et il mettait
en œuvre un minimum de contre mesures. Toutefois, réussir à détecter
sur un radar un missile puis lancer un missile à sa rencontre pour
le détruire est un exploit.
Toutefois, les responsables du programme sont conscients que seule
une véritable attaque contre le territoire américain permettra de
se rendre compte de l'efficacité du bouclier anti-missiles. |
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30.04.04 |
Le
déploiement du radar de Mars Express retardé |
top |
L'agence spatiale européenne (ESA) vient de retarder le déploiement
de l'antenne de 40 mètres du radar Marsis qui équipe la sonde Mars
Express, pour une raison qui fait frémir.
© Philippe Labrot () |
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29.04.04 |
La
nébuleuse du Papillon (NGC 6302) |
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Le Télescope spatial Hubble a récemment observé la nébuleuse du
Papillon. Il s'agit d'une nébuleuse planétaire très rare située
dans la constellation du Scorpion à environ 4000 années-lumière.
Elle se serait formée il y a près de 10.000 ans.
Cette image d'Hubble révèle des détails sans précédents
des régions gazeuses de la nébuleuse et du tore de poussière (l'anneau
foncé en haut à droite) qui entoure sa région centrale.
Selon les scientifiques, il concentre la majeure partie de la masse
poussiéreuse de la nébuleuse. Au coeur de l'objet se trouve dans
un volume minuscule et très chaud (250.000 °C) l'étoile mourante
submergée d'une tempête de grêlons et cachée par une épaisse couche
de poussière
L'image montre également que la matière est éjectée dans
deux directions différentes, ce qui n'est pas courant pour une nébuleuse
planétaire.
Mais, ce qui surprend le plus les astronomes, c'est sa composition
chimique. Des observations infrarouges menées à partir de l'observatoire
spatial ISO de l'ESA, aujourd'hui hors service, ont révélé que le
tore de poussière contenait des hydrocarbures et de grandes quantités
de carbonates qui indiquent la présence de fer mais aussi de glace
!
La présence de carbonate est intéressante mais difficilement explicable.
Jusqu'à présent, on pensait que les carbonates se formaient avec
de l'eau liquide. Or, sa détection dans la nébuleuse du Papillon,
où l'eau sous sa forme liquide ne peut pas exister prouve que d'autres
processus de formation ne sont pas exclus. Cette découverte signifie
que tous les carbonates du Système Solaire ne se sont pas formées
avec de l'eau liquide comme les scientifiques le pensaient jusqu'alors.
Leur présence dans des objets primitifs du Système Solaire ne signifie
donc pas que les planètes comprenant de l'eau liquide se soient
formées rapidement.
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top |
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La nébuleuse du Papillon
Crédits ESA / NASA & Albert Zijlstra |
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28.04.04 |
La
NASA travaille à sauver Hubble |
top |
Devant le tollé provoqué par sa décision d'abandonner les missions
de maintenance en direction du Télescope spatial Hubble, la NASA
étudie plusieurs concepts de missions automatiques de maintenance
ou de désorbitation. Elle travaille sur la faisabilité d'une telle
mission et passe en revue l'ensemble des systèmes et de la charge
utile du télescope.
Une décision doit être prise rapidement et attendue ces prochaines
semaines. Le télescope, en orbite depuis 1990, tend à se dégrader.
Ses batteries se vident et ses gyroscopes montrent d'inquiétants
signes de faiblesse. Bien que la NASA pense que d'ici 2007 son télescope
devrait bien se comporter, elle rappelle que si son système de positionnement
(gyroscopes) doit lâcher, il est bien évident qu'il serait impossible
d'envoyer la moindre sonde , le télescope devenant hors de contrôle.
Note
La décision d'abandonner les missions de services du Télescope spatial
Hubble s'explique pour des raisons de sécurité. A la suite de la
perte de Columbia et de son équipage en février 2003, la reprise
des vols de navettes a été subordonnée à d'importantes modifications
techniques et autres procédures. Parmi les procédures qui vont entrer
en vigueur dès la reprise des vols de navettes, il y a celle qui
stipule que chaque navette en orbite et ce quelle que soit sa mission,
doit être capable de rejoindre la Station spatiale internationale
si l'équipage devait faire face à un problème technique ou une avarie
susceptibles de compromettre sa sécurité ou l'intégrité structurelle
du Shuttle.
Or, une mission de maintenance du Télescope spatial ne permet pas
à la navette de rejoindre la Station en cas d'urgence, leurs orbites
étant trop dissemblables. |
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24.04.04 |
Le
radiotélescope d'Arecibo équipé d'un nouvel
instrument |
top |
Le radiotélescope américain de 305 m d',
situé à Porto Rico dans une dépression naturelle, vient d'être équipé
d'un nouvel instrument qui renforce considérablement son pouvoir
de sensibilité et doit augmenter ses capacités d'observations du
ciel. Ce nouvel instrument appelé ALFA (Arecibo L-Band Feed Array)
est installé sur la plate-forme mobile suspendue à 150 m au-dessus
de la surface collectrice du radiotélescope. Il s'agit d'une caméra
capable dé générer des images radio du ciel dont le champ atteint
7 pixels.
Faible performance pensez vous ! Mais il n'en est rien, et c'est
une vraie performance. En effet, il faut savoir qu'en règle générale
les radiotélescopes génèrent des images du ciel larges de seulement
1 pixel. Les astronomes sont donc contraints pour l'observation
d'un objet galactique ou une région du ciel d'accumuler soigneusement
plusieurs images avant de concevoir une image mosaïque exploitable.
Ce nouvel instrument est particulièrement adapté pour l'étude des
pulsars, sources de rayonnement électromagnétique se caractérisant
par des émissions très brèves à intervalles extrêmement réguliers.
L'observation de ces étoiles permet d'étudier le milieu interstellaire.
Plus d'un millier de ces objets ont été découverts dans la Voie
Lactée. Avec ALFA, les scientifiques s'attendent à augmenter ce
nombre rapidement. L'instrument doit également améliorer les chances
de découvrir des systèmes binaires exotiques très rares comme ceux
formés d'un pulsar et d'un trou noir. Enfin, ALFA sera également
utilisé pour cartographier la présence d'hydrogène neutre de la
Voie Lactée et de bien d'autres galaxies (l'hydrogène est l'élément
le plus abondant dans l'Univers). |
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23.04.04 |
Panne
d'un second gyroscope sur la Station spatiale internationale |
top |
La NASA annonce la panne du deuxième des quatre gyroscopes qui assurent
la stabilité et la position orbitale de la Station spatiale internationale.
La panne survenue quelques heures après l'arrivée d'André Kuipers
et d'Expedition 10 ne présente pas de danger pour les 5 astronautes
actuellement à bord de la Station.
Les gyroscopes de l'ISS se trouvent sur la poutre métallique installée
sur le module américain Unity, de conception et de fabrication américaine
(petite précision russe). Toutefois, l'élément en cause n'est pas
le gyroscope lui-même, mais un disjoncteur électrique situé à proximité,
sur la poutre S-0. Les spécifications de la NASA exigeant le fonctionnement
d'au moins deux gyroscopes pour assurer la stabilité de la Station,
la situation pourrait devenir critique en cas de nouvelle panne,
ce qui obligerait d'effectuer les corrections d'attitude au moyen
des propulseurs situés sur le module de service russe Zarya. Mais
cette fonction ne pourrait être assurée qu'au maximum durant six
mois, considérant la dépense de carburant qu'elle impliquerait.
La réparation exigera une sortie dans l'espace de l'un des occupants
de la Station durant les semaines à venir, a annoncé la NASA. |
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21.04.04 |
Safir,
la prochaine génération de télescope spatial
infrarouge |
top |
La NASA décide de soutenir financièrement une équipe de scientifiques
de l' (Université du Texas) qui travaille sur SAFIR, un concept
de télescope spatial de nouvelle génération fonctionnant dans l'infrarouge
lointain. Ses objectifs scientifiques vont de l'observation de la
formation des systèmes planétaires présents dans la Voie Lactée
à l'étude de la première génération des galaxies.
Bien que son lancement ne soit pas envisagé avant 2015, le team
constitués autour de Safir travaille à définir les besoins technologiques
nécessaires au développement de la plateforme et de la charge utile
du télescope. Le team Safir sera aidé dans son travail par l'expertise
et l'expérience des principaux constructeurs de satellites américains
que sont , ,
et , intéressés par le projet qui se chiffre à plus de 1
milliard de dollars.
Selon les premières spécifications, le télescope disposera d'un
miroir de 10 m et sera refroidi à une température proche du zéro
absolu. Il devrait poursuivre les études entreprises par
(opérationnel) et
(2007) avec une sensibilité 100 fois supérieure et une résolution
bien meilleure. Herschel est le télescope spatial de 3,5 m fonctionnant
dans l'infrarouge lointain et le submillimétrique de l'Agence spatiale
européenne qui succèdera à ISO (1995- 1998).
Il observera le ciel dans des longueurs d'ondes de l'infrarouge
qu'aucun autre télescope du même type, en activité ou en cours de
développement, n'explore ou explorera. Ainsi, ses observations compléteront
celles attendues du , le successeur d'
(2011) et d'
(Atacama Large Millimeter Array). Il s'agit d'un ensemble de 64
radiotélescopes de 12 mètres de diamètre chacun formant un réseau
développé par l'ESO et la Fondation américaine pour la science (NSF).
Il sera partiellement mis en service dès 2007 et débutera un programme
scientifique restreint en attendant 2011, date à laquelle le réseau
de télescopes sera pleinement opérationnel. |
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21.04.04 |
Alcatel
Space, maître d'uvre de SCORE |
top |
a été choisi par l'Entreprise commune Galileo comme maître
d'œuvre du projet européen SCORE (Service of Coordinated Operational
Emergency & Rescue using EGNOS). Il s'agit d'un projet qui vise
à mettre en place des solutions de localisation d'appels d'urgence
et de guidage des forces d'intervention lors de catastrophes naturelles
ou accidentelles. SCORE s'appuiera sur les informations de localisation
déjà développées par les programmes EGNOS et Galileo et prévu pour
24 mois.
Ce projet est rendu possible par deux facteurs principaux. D'une
part par l'utilisation d'
(European Geostationnary Navigation Overlay Service) un système
de navigation par satellites très précis qui ouvre la voie à ,
le futur système de positionnement par satellite de l'UE. EGNOS
fournira rapidement des données de positionnement précises par l'intermédiaire
de réseaux GSM et GPRS. Et d'autre part, il mettra en œuvre un algorithme
novateur incorporé dans la puce des téléphones portables et des
PDAs. |
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21.04.04 |
Lancement
réussi de Gravity Probe-B |
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La sonde Gravity Probe-B a été
mise à poste, àprès de 640 km d'altitude après
un décollage parfait de la fusée Delta II depuis Vandenberg.
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top |
Gravity Probe B (GP-B)
est une sonde développée par la NASA et l'Université
de Stanford pour vérifier deux des prévisions de la théorie de la
relativité générale d'Albert Einstein. Elle sera mise à poste sur
une orbite polaire, à 650 km d'altitude et vérifiera avec une très
grande précision les changements infimes de la direction de rotation
des quatre gyroscopes embarqués
à son bord.
A travers cette expérience, les scientifiques mesureront comment
l'espace-temps est déformé par la masse de la Terre et comment la
rotation de la planète entraîne cet espace-temps autour d'elle.
Ces effets si infimes pour la Terre ont toutefois des implications
à grande échelle sur la nature et la structure même de l'Univers.
Les résultats de Gravity Probe B sont importants tant la théorie
de la relativité générale d'A. Einstein cherche encore des preuves,
bien que plusieurs de ses prédictions aient déjà été vérifiées avec
une incroyable précision et certains de ses effets les plus spectaculaires
reconnus de façon indéniable. Il ne faut pas l'oublier, mais cette
théorie n'est pas définitivement établie. Elle reste en compétition
avec plus de quarante autres théories concurrentes. De l'avis de
tous, la théorie d'Einstein est la plus esthétique car sa formulation
est la plus simple. Les théories concurrentes sont, pour la plupart,
des variantes plus complexes qui ajoutent aux équations un ou plusieurs
paramètres supplémentaires.
La sonde GP-B installée dans la coiffe
de son lanceur |
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20.04.04 |
SES
GLOBAL écarte Arianespace et confie le lancement de trois
satcom à ILS |
top |
La Société européenne de satellites (), basée au Luxembourg a confié le lancement de trois
satellites de télécommunications à la firme russo-américaine . Les deux parties n'ont pas souhaité s'exprimer
sur les conditions financières du contrat, qui restent confidentielles.
AMC-16, de , sera lancé par une fusée russe Proton début 2005,
AMC-14 par un lanceur lourd Atlas-5 au cours du premier trimestre
2006 et Astra-1L, de , sera mis à poste par une Proton-M fin 2006. |
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17.04.04 |
Nouveau
lancement réussi pour ILS |
top |
Une fusée Atlas II, opérée par International Launch Services (),
a correctement placé sur une orbite de transfert géostationnaire
Superbird-6, un satellite de télécommunication construit par Boeing
pour le compte de Space Communications Corp. (Japon).
La fusée a décollé de Cape Canaveral vendredi 16 avril à 00h45 TU.
Il s'agissait de la quatrième mission de ILS en 2004. |
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16.04.04 |
Première
exoplanète détectée par microlentille gravitationnelle |
top |
Une microlentille gravitationnelle a permis à des astronomes de
détecter pour la première fois une exoplanète évoluant autour d'une
naine rouge. L'étoile se situe à quelque 17.000 années-lumière de
la Terre, dans la constellation du Sagittaire. La planète est une
fois et demi plus grosse que Jupiter et évolue à environ 3 UA de
son étoile. Selon les scientifiques, cette technique serait capable
de révéler des planètes de la taille de Neptune, voire de la Terre
autour d'étoiles distantes.
Note
Une étoile ou une planète peuvent agir comme une lentille cosmique,
amplifiant une autre corps distant aligné directement derrière elle.
Le champ gravitationnel de l'objet le plus proche infléchit les
rayons lumineux et les focalise, exactement comme une lentille courbe
et concentre la lumière dans un télescope vers le foyer. Dans le
cas qui nous intéresse, le système planétaire découvert dévie la
lumière d'une étoile bien plus lointaine, à près de 24.000 années-lumière,
tout près du centre de la Voie Lactée. |
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