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2005 |
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JANVIER /
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28.01.05 |
La
NASA sélectionne la mission IBEX |
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La NASA a choisit
(Interstellar Boundary Explorer) comme prochaine mission de son
programme Small Explorer ().
Il s'agit d'une mission qui vise à tracer la première carte de la
frontière entre le Système Solaire et le milieu interstellaire (l'espace
qui sépare deux étoiles).
Première mission de ce type, IBEX est conçu pour détecter les 'bords'
du Système Solaire, là où le vent solaire s'écoule bien plus loin
de l'orbite de Pluton et ses particules heurtent la matière présente
entre les étoiles créant une onde de choc. Le satellite est équipé
de deux détecteurs de particules subatomiques afin de dépister les
neutrons émis depuis la zone formant la frontière entre le Système
solaire et l'espace interstellaire, où se forme cette onde de choc.
IBEX étudiera également les rayons cosmiques galactiques, des particules
énergétiques qui posent un risque certains pour la santé et une
source d'inquiétude pour la sécurité des futurs explorateurs au-delà
de l'orbite terrestre. On pense aux prochaines missions à destination
de la Lune et de Mars.
Il sera mis à poste en 2008 sur une orbite fortement elliptique
de sorte qu'il sera en mesure d'échapper aux interférences de la
magnétosphère terrestre.
La mission d'un coût de quelque 134 millions de dollars s'inscrit
parfaitement dans le cadre du programme small explorer de la NASA
(SMEX). Ce programme vise à développer rapidement de petites missions
scientifiques aux objectifs bien précis.
Enfin, la NASA a également autorisé la poursuite des études exploratoires
de
(Nuclear Spectroscopic Telescope Array), un télescope spatial capable
de détecter les trous noirs dans l'Univers local avec 1.000 fois
plus de sensibilité que les observatoires spatiaux fonctionnant
dans le X. une décision sur la suite du programme sera prise en
2006.
La dernière mission SMEX lancé a été ,
un télescope fonctionnant dans l'ultraviolet, en avril 2003. La
prochaine mission à être lancée sera le satellite AIM (Aeronomy
of Ice in the Mesosphere) en septembre 2006. Il s'agit d'une mission
d'observation de la Terre d'étude de la couverture nuageuse la plus
haute et qui vise à mieux appréhender le changement climatique qui
s'installe. |
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27.01.05 |
Une
collision a l'origine de la formation du système Pluton /
Charon |
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Un scientifique du Southwest Research Institute ()
démontre que les systèmes Terre / Lune et Pluton / Charon on cela
en commun d'avoir été formés par un impact géant dans un passé éloigné.
Ces travaux, des simulations informatiques, montrent la faisabilité
et la probabilité d'un tel scénario.
Ces simulations tendent à montrer que l'objet qui a percuté Pluton
devait être proportionnellement beaucoup plus grand que Charon,
voire aussi grand que Pluton et que le satellite s'est vraisemblablement
formé intact, c'est-à-dire comme étant le résultat direct de la
collision. La taille des objets en collision est estimée à 1.600
et 2.000 km de diamètre.
Cette collision est survenue dans la Ceinture de Kuiper, un disque
d'objets de types cométaires orbitant dans le Système Solaire externe,
au-delà l'orbite de Neptune.
Notez que la Lune représente environ 1 pour cent de la masse de
la Terre alors que la masse de Charon représente de 10 à 15 pour
cent de celle de Pluton.
l'animation de la collision. |
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25.01.05 |
Réchauffement
climatique : un nouveau rapport crée la controverse |
top |
Selon un nouveau rapport, les responsables politiques ont moins
de dix ans devant eux pour mettre en oeuvre les mesures radicales
susceptibles d'enrayer la courbe du réchauffement climatique, sous
peine d'exposer la planète à des catastrophes de grande ampleur.
Les adversaires de la thèse du réchauffement climatique contestent
déjà les conclusions de l'étude.
© EurActiv.com |
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25.01.05 |
Shenzhou
VI |
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Le responsable de l'Agence spatiale chinoise ()
a une nouvelle fois confirmé le lancement en septembre ou en octobre
2005 de la seconde mission habitée au moyen d'une fusée Long Marche
2F.
A la différence du vol précédent,
la capsule Shenzhou VI emportera deux astronautes et non pas un,
pour un séjour de cinq ou six jours en orbite autour de la planète.
Au cours de la mission, les deux taikonautes, nom désignant des
astronautes chinois, utiliseront la capsule de rentrée atmosphérique
et quelques expériences scientifiques sont prévues à l'intérieur
du module orbital.
Si la mission s'avère réussie, la Chine devrait tenter une sortie
dans l'espace et un amarrage en orbite en 2007, lors de la mission
Shenzhou VII.
Les modifications techniques apportées à l'engin spatial et dans
sa construction ont permis un gain de poids substantiels. Shenzhou
VI n'est pas plus lourd que premier vaisseau de la série alors qu'il
emporte une personne de plus.
Enfin, l'Agence spatiale chinoise a confirmé le lancement de 5 satellites
en 2005 dont des satcom pour le compte d'opérateurs étrangers.
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24.01.05 |
De
la poussière lunaire aux panneaux solaires |
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De la poussière lunaire simulée a démontré la faisabilité de fabriquer
un composant clé pour le fonctionnement de panneaux solaires. En
montrant que l'ont peut tirer du régolite lunaire une source d'énergie,
cette avancée ouvre la voie à une étape majeure dans le cadre des
prochaines missions habitées sur la Lune.
Une des clés de la réussite de l'installation permanente de l'homme
sur le satellite naturel de la Terre est sans conteste de disposer
d'une source d'énergie et sa capacité à utiliser les ressources
lunaires à ses propres fins. D'autant plus que tout ce que l'on
peut produire sur place est autant de moins à apporter depuis la
Terre.
Ces travaux durent depuis plus de quatre ans quand une équipe de
chercheurs de l'Université de Houston à proposé l'idée de concevoir
des robots capables d'utiliser le régolite (la poussière) lunaire
pour fabriquer leur propre 'énergie'. La poussière de la lune est
une sorte de poudre fine et grise constituée pour moitié de bioxyde
de silicium, la partie restante d'oxydes de 12 métaux différents,
dont de l'aluminium, du magnésium et du fer. Bref, le sol renferme
tous les éléments nécessaires pour construire l'élément clé d'un
panneau solaire
Les premières expériences montrent la faisabilité du projet. En
fondant une poudre à la composition identique à des échantillons
de régolite rapportés par les astronautes des missions Apollo et
en la laissant se re-solidifier en une sorte de feuille lisse et
vitreuse, les chercheurs ont montré qu'une cellule solaire déposée
à la surface de cette feuille par évaporation thermique pouvait
convertir de la lumière solaire en électricité.
Cependant si l'utilisation de panneaux solaires mobiles apparaît
judicieuse pour explorer la surface de la Lune, des panneaux solaires
fixes ne sont peut-être pas la solution idéale pour de nombreuses
régions lunaire. Sur la Lune, le jour dure un peu plus de 27 jours.
Pendant cette période, le Soleil est constamment au-dessus de l'horizon
pendant un peu moins de 14 jours. Après son coucher, il fait nuit
pendant une période équivalente. |
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23.01.05 |
Parasol
livre ses premières images |
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Les premières images produites par le microsatellite
du CNES, lancé le 18 décembre 2004 par une fusée
Ari
ane 5 (V 165), ont été acquises le 7 janvier 2005.
Ces images valident le bon fonctionnement du satellite, de sa
charge utile et des moyens au sol.
Parasol fournira ainsi aux scientifiques des éléments pour mieux
appréhender les caractéristiques physiques et micro-physiques des
nuages et aérosols.
Parasol
Ce satellite d'observation de la Terre doit caractériser les
propriétés radiatives des nuages et des aérosols et fournir des
réponses sur le rôle que jouent les aérosols sur les phénomènes
climatiques, sur l'évolution de la couverture nuageuse avec
le réchauffement et les interactions entre les nuages et les aérosols. |
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20.01.05 |
Première
lumière du Large Synoptic Survey Telescope en 2012 |
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Le consortium en charge du développement du LSST octroie un contrat
de 2,3 millions de dollars à l'université de l'Arizona pour débuter
la construction du miroir principal de 8,4 m du télescope terrestre
LSST (). Le LSST est un des deux projets
jugés les plus prioritaires pour l'avenir des télescopes terrestres
par la National Academy of Sciences. Son emplacement n'a pas encore
été choisi et quatre sites sont en cours d'évaluation au Chili,
au Mexique et sur les Iles canaries. Sa première lumière est attendue
en 2012.
Large Synoptic Survey Telescope photographiera le ciel tous les
3 jours, produisant 30 terabytes de données par nuit à l'aide d'une
caméra CCD de trois milliards de pixels. Il sera capable de prendre
des vues toutes les 10 secondes ouvrant ainsi une nouvelle fenêtre
sur l'Univers en créant des sortes de films d'événements astronomiques
qui évoluent et se déplacent rapidement à l'échelle de l'Univers.
Il est tout désigné pour observer et mieux comprendre les supernovae,
les astéroïdes proches de la Terre ou encore les objets de la Ceinture
de Kuiper. Bref, les possibilités sont immenses.
Il ouvrira les fenêtres entièrement nouvelles sur notre Univers,
des découvertes sont attendues dans de nombreux domaines de l'astronomie
moderne et de la physique fondamentale. Le LSST sera capable de
cataloguer des objets du ciel, de les caractériser de façon automatique
et de prévenir les astronomes si jamais des données intéressantes
étaient enregistrées.
Enfin, en observant l'effet de la matière noire sur la lumière (la
courbure) le télescope dessinera une carte de l'histoire de l'expansion
de l'Univers, fournissant ainsi des indices majeurs sur la nature
de l'énergie et la matière foncée qui remplit l'Univers mais dont
nous connaissons pour ainsi dire rien.
Le principal défi du challenge LLST sera de laisser une grande ouverture
au centre du miroir principal. Cette ouverture servira au réglage
du miroir tertiaire de 5 mètres. Avec le miroir secondaire de 3,4
mètres, de forme convexe, l'ensemble formera un système optique
qui deviendra le plus rapide des télescopes de recherche jamais
construits. Le défi sera de maintenir les trois miroirs du LSST
en parfait alignement.
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Concept envisagé pour le Large Synoptic Survey Telescope
Crédit 2004 LSST Corporation |
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19.01.05 |
Mesure
des réserves en xénon de Smart-1 |
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La sonde européenne
doit s'insérer sur son orbite définitive autour de la Lune d'ici
la fin du mois. Néanmoins, la manœuvre d'insertion orbitale a été
interrompue il y a quelques jours par les contrôleurs au sol de
la mission. Ils ont ordonné à la sonde d'éteindre son système de
propulsion hélioélectrique, ou 'moteur ionique' de façon à estimer
au mieux les réserves de carburant (du xénon) disponibles pour envisager
une extension de la mission.
Initialement, il est prévu d'exploiter la sonde six mois, de fin
janvier à fin juillet 2005. Cette période d'activité opérationnelle
peut paraître très courte pour une sonde, mais elle s'explique par
la proximité de la Terre qui tend à perturber l'orbite de Smart-1
de sorte que si la sonde ne peut pas rehausser son orbite, elle
finira par s'écraser contre la Lune. D'où l'intérêt pour les ingénieurs
de calculer les réserves de xénon disponibles après l'insertion
orbitale finale. La sonde a besoin d'au moins 4 kilogrammes de xénon
pour rehausser son orbite et trois méthodes seront utilisées pour
estimer au plus juste les quantités restantes de gaz.
La première méthode est basée sur une corrélation prédéterminée
entre la puissance d'entrée au moteur et le débit de xénon. L'intégration
de ce débit par la mission mène à une quantité résiduelle de carburant
restant prévue au début de la mission estimée à 10.8 kilogrammes.
La deuxième méthode est basée sur une formule faisant intervenir
le taux instantané de l'écoulement de la masse mise en corrélation
avec la pression de xénon et la puissance du flux thermique du XFC.
L'intégration de ce débit mène à une quantité résiduelle de carburant
estimée à 9.6 kilogrammes.
La dernière méthode, qui est considérée plus précise pour un réservoir
presque vide, est basée sur la loi parfaite mettant en corrélation
la pression, le volume et la température des gaz du réservoir. Cette
méthode prévoit une quantité résiduelle de carburant estimée de
6.6 à 7.8 kilogrammes
Note
Smart-1 est la première mission du programme SMART (petites missions
de recherche sur des technologies de pointe).
Le système de propulsion hélio-électrique de la sonde est une des
principales technologies que le démonstrateur teste tout au long
de la mission. Ce moteur fonctionne en expulsant vers l'arrière
un faisceau continu de particules chargées - des ions - ce qui crée
une poussée en direction opposée et permet de mouvoir les satellites
vers l'avant. L'énergie nécessaire à ces moteurs est fournie par
des panneaux solaires, d'où le qualificatif d'hélio-électrique attribué
à ce mode de propulsion.
Ce type de moteur permet d'obtenir des impulsions 10 fois supérieures
à celles qui caractérisent les propulseurs chimiques classiques.
C'est-à-dire qu'il éjecte les ions a une vitesse 10 fois supérieure
à l'éjection des ergols des moteurs chimiques. Avantage de cette
technologie, elle est économique : à puissances égales, un moteur
ionique consomme dix fois moins de combustible qu'un moteur fusée
classique à base d'ergols. Toutefois, cette propulsion électrique
ne permet pas d'avoir des poussées très fortes mais ces poussées
peuvent durent plus longtemps (selon le profil de la mission). |
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18.01.05 |
Milsats
allemands pour la Russie |
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La Russie annonce le lancement des premiers milsats de la constellation
satellites-radars Sar-Lupe allemands en 2005 depuis le cosmodrome
de Plesetsk au moyen d'une fusée Cosmos 3M.
Sar-Lupe
La constellation Sar-Lupe est un projet développé par OHB-System
AG pour le compte du ministère allemand de la Défense qui doit être
complètement opérationnel en 2007.
Sar-Lupe est une constellation de 5 satellites opérant sur trois
plans d'orbite. A bord de chaque SAR-Lupe, un radar à synthèse d'ouverture
en bande X, développé par Alcatel Space, capable de voir des objectifs
indépendamment des conditions atmosphériques, fournira pendant une
décennie des images radar détaillées aux Forces Armées allemandes
; en pointant sur des zones de 5,5 km sur 5,5 km, il permettra des
vues de l'ordre de la dizaine de cm.
La durée de vie opérationnelle des satellites est d'au moins 10
ans.
Plusieurs opérateurs de satellites d'observation manifestent aussi
de l'intérêt pour une version commerciale de Sar-Lupe. |
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17.01.05 |
Le
Télescope solaire de technologie de pointe (ATST) |
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,
un consortium américain de 36 universités a choisi le site de Haleakala
(Hawaii) pour accueillir le télescope ,
un observatoire solaire de 4 m de nouvelle génération conçu pour
étudier le Soleil et son champ magnétique. Ce projet international
de près de 161 millions de dollars est mené par la (Etats-Unis). Sa première lumière est attendue
en 2010 - 2012.
Ce télescope solaire est très attendu par la communauté scientifique
intéressée par cette discipline. De par sa conception unique, il
est optimisé pour permettre des mesures extrêmement précises du
champ magnétique du Soleil de sorte que les scientifiques s'attendent
à mieux comprendre et prévoir les sautes d'humeur du Soleil autrement
dit son activité ( éclat, éjections de masse coronale, …).
Prévoir la fluctuation du champ magnétique a son importance quand
on sait que de nombreux secteurs d'activités sont directement concernés
par une activité trop importante du Soleil. On pense à la distribution
de l'électricité et aux communications de la téléphonie mobile.
Enfin, la Terre peut être affectée par l'activité solaire mais ses
effets courts sur plusieurs centaines d'années. L'état changeant
du Soleil peut modifier grandement le climat de la planète et se
traduire par exemple par une augmentation ou une chute des températures
moyennes sur une période très courte (à l'échelle de la planète).
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Concept envisagé pour le ATST
Crédit ATST Science team |
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13.01.05 |
Objectifs
remplis pour SRTM |
top |
La NASA et la National Geospatial-Intelligence Agency (une agence
de renseignement) ont terminé la plus importante cartographie globale
de la Terre avec la publication de la carte détaillée de la Nouvelle-Zélande.
Ainsi s'achève le projet SRTM (Shuttle Radar Topography Mission)
débuté en février 2000.
En février 2000, la navette Endeavour (STS-99) rejoignait l'espace
pour une mission inédite de cartographie de la Terre qui visait
à obtenir un relevé topographique et en 3D de la surface du globe.
Pour ce faire, la navette embarquait un imposant instrument d'observation
de la Terre composé de deux antennes radar montées dans la soute
et deux autres fixées sur un mât de 60 m déployés en orbite. Le
radar de la mission a cartographié la Terre de 50 degrés
sud à 60 degrés nord par rapport à l'équateur.
Cet instrument a ainsi mesuré les ondulations des paysages défilant
sous la navette de sorte que la NASA a été capable de tracer les
cartes de près de 80 % des terres émergées où vit près de 95 % de
la population mondiale. Un millier d'îles ont également été cartographiées
et plusieurs de ces îles ne l'avaient jamais été auparavant.
A ne pas en douter, il s'agit là d'une des missions scientifiques
les plus significatives entreprises par un équipage de navette auquel
participait l'astronaute allemand de l'ESA Gerhard Thiele.
Les observations radar ont l'avantage de s'affranchir de la couverture
nuageuse. Les cartes qui en résultent sont donc des plus claires
ce qui fait des cartes SRTM de précieux outils dans de nombreux
domaines qui exigent une connaissance précise de la topographie
des lieux.: suivi des inondations (meilleure analyse des écoulements
des eaux de surface), mouvements des glaciers, surveillance des
volcans, reboisement, conservation et protection de la nature.
Ces cartes seront également des outils d'aide à la décision pour
l'installation d'antennes relais pour les faisceaux hertziens et
de téléphonie mobile. Elles seront également utilisées pour améliorer
la sécurité de la navigation aérienne, ou encore. Les images obtenues
pourront même être insérées dans les simulateurs de vol, tant civils
que militaires.
Toutefois, la distribution de ces données sera très contrôlée par
le Département de la défense US. Seules de résolution sont rendues publiques. Les cartes
aux résolutions les plus fines nécessiteront une autorisation avant
leur utilisation. En tout état de cause elles ne pourront être utilisés
tant par la NASA que tout autre organisme ou Institution civil que
sous certaines conditions drastiques. |
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13.01.05 |
Futura-Sciences
met en ligne une nouvelle galerie photos |
top |
Un cliché est bien souvent plus parlant qu'un long discours : apprécier
les merveilles de la nature pour mieux la préserver, contempler
les beautés de la voûte céleste, saisir la gravité des manifestations
géologiques de notre planète, voir la science en action ou tout
simplement rêver. C'est pour toutes ces raisons que Futura-Sciences
lance ce nouvel espace du pôle communiquer, accessible notamment
par le menu du haut.
Accès direct à la
Cette grande galerie photos "Au coeur de la Science" vous propose
au travers d'un parcours multithématique de découvrir en images
les merveilles de la science. Les clichés sont la plupart du temps
accompagnés d'une description et de liens complémentaires, ceci
vous permettant de pousser plus loin l'investigation. Cet espace
est amené à s'enrichir continuellement.
Parmi les possibilités de la galerie : diaporama, tailles multiples
des photos, sélection de vos photos favorites ... il vous suffira
de vous connecter avec le même compte que sur le forum. |
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13.01.05 |
L'imagerie
satellitaire de la NASA permet de mieux protéger les gorilles
africains |
top |
L'imagerie satellitaire de la NASA donne aux chercheurs et aux écologistes
les outils dont ils ont besoin pour obtenir des informations sur
les changements qui se produisent dans des zones sauvages en matière
de végétation et d'utilisation des sols.
Ces images permettent à des chercheurs de mieux comprendre les changements
qui ont lieu dans la zone de sauvegarde des Virunga, qui comprend
le Parc national des Virunga en République démocratique du Congo,
le Parc national des gorilles de Mgahinga en Ouganda et le Parc
national des volcans au Rwanda.
La zone de sauvegarde des Virunga offre un habitat à 380 des 700
gorilles de montagne restants. Les autres 320 gorilles vivent dans
le Parc national de Bwindi en Ouganda qui est proche de cette zone,
mais impénétrable.
Dans une course contre le temps en faveur de la protection des gorilles
et d'autres espèces autochtones, des chercheurs du Centre de recherche
de Woods Hole travaillent de concert avec la NASA et des écologistes
dans le Parc national des Virunga pour prévenir toute nouvelle destruction
de la couverture forestière.
La télédétection est le seul moyen dont disposent ces scientifiques
pour surveiller efficacement les parcs . L'imagerie satellitaire
permet de mettre à jour les limites de ces parcs, de dresser la
carte de l'aire forestière et d'observer les défrichements illicites
en comparant des images prises à des dates différentes.
Outre l'établissement de cartes et la surveillance des modifications
de la couverture forestière, la prise fréquente d'images satellitaires
peut permettre aux chercheurs d'estimer le rythme et les formes
de déboisement dans les zones protégées et aux alentours. Ceux-ci
étudient également les formes que prend le déboisement par rapport
aux tendances en matière de migration de la population. |
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12.01.05 |
Hubble
semble confirmer la première image d'une exoplanète |
top |
En avril 2004, des astronomes ont utilisé le Very Large Telescope
de l'
(European Southern Observatory) et détecté un compagnon à l'étoile
de type naine brune et connue sous le nom de 2MASSWJ 1207334-393254,
une étoile située à quelque 225 années-lumière de la Terre dans
la constellation de l'Hydre.
La nature de cet objet n'a pu être déterminée avec
certitude mais de nombreux indices laissent à penser qu'il pourrait
s'agir d'une exoplanète ! Son éclat est seulement d'un centième
de la naine brune et sa température de surface ne caractérise pas
une étoile, aussi faible soit-elle.
On pensait en rester là, mais des astronomes ont utilisé le spectromètre
du Télescope spatial Hubble et sa capacité à observer dans l'infrarouge
pour observer ce mystérieux compagnon.
Ces nouvelles données tendent à montrer que l'on est bien en présence
d'une planète de sorte que l'on pense avoir acquis la première image
d'une exoplanète.
Ce système planétaire ne serait pas plus vieux que 8 millions d'années.
Si ces deux objets sont effectivement liés gravitationnellement,
la distance qui les sépare est d'environ 8 milliards de km, ce qui
est bien plus grand que la distance qui sépare Pluton du Soleil
(30% de plus). La planète serait cinq fois plus massive que Jupiter
et l'on est certain qu'elle tourne autour de son étoile parente
en 2.500 années.
Crédits image
NASA, ESA, G. Schneider (Steward Observatory, Univ. of Arizona),
I. Song (Gemini Observ.), B. Zuckerman, E. Becklin (Univ. of California),
P. Lowrance (California Inst. of Technology ), B. Macintosh (Lawrence
Livermore National Laboratory), M. Bessell (Australian National
Univ.), C. Dumas et G. Chauvin (ESO). |
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12.01.05 |
Lancement
réussi de Deep Impact |
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La NASA a lancé mercredi 12 janvier 2004 Deep Impact, une
sonde à destination de la comète Tempel 1 qu'elle doit rencontrer
le 4 juillet 2005, jour de la fête de l'Indépendance des Etats-Unis.
La fusée Delta II de Boeing emportant la sonde a décollé
à 18h47 TU depuis son pas de tir de Cap Canaveral (Floride).
Deep Impact
sera la première mission chargée d'étudier l'intérieur
d'une comète. Pour cela la sonde propulsera sur la surface de l'astre
un impactor de 370 kilogrammes de façon à créer un petit cratère
qui éjectera les matériaux du sous-sol.
Les scientifiques étudieront la formation du cratère et la composition
des éléments éjectés au moment de son creusement à l'aide de clichés
haute résolution etde spectres fournis par la sonde. Ces données
permettront d'observer la formation et la chimie des roches vierges
de toute exposition au vide spatial.
A bord du vaisseau, des caméras montreront le cratère tandis qu'un
spectroscope analysera les raies d'émission de l'impact.
Malheureusement, la NASA n'a pas prévu de satelliser sa sonde autour
de la comète. Deep Impact aura approximativement 14 minutes pour
effectuer ses observations et étudier le cratère formé avant que
la sonde passe derrière la comète. Après cette rotation, les observations
devraient encore se poursuivre 24 heures alors que Deep Impact s'éloignera
inexorablement sur son orbite solaire.
Note
Les comètes, comme les astéroïdes par exemple, font partie de
la famille des petits corps du Système Solaire. Il s'agit d'objets
très froids à l'exception bien sûr des comètes qui se réchauffent
de façon importante quand elles se rapprochent du Soleil. On les
assimile à des protoplanètes avortées en raison de la formation
de Jupiter et des autres planètes du Système Solaire. Elles sont
les vestiges de sa genèse, ce qui fait leur intérêt.
Leur étude s'avère importante. Elles donnent une image du Système
Solaire, alors récemment formé, et fournit de substantiels indices
sur les processus de formation des planètes et l'avènement de la
vie sur la planète Terre.
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Deep Impact installée dans la coiffe de son lanceur,
une fusée Delta II de Boeing
Crédit NASA |
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10.01.05 |
Le
Canada à la pointe dans le domaine des bras robotiques télémanipulateurs
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top |
La récente décision de la NASA de confier à la firme
canadienne
de développer un concept de mission robotique pour réparer le Télescope
spatial Hubble s'explique par l'expertise acquise par le Canada
dans le développement des bras robotiques télémanipulateurs et la
maîtrise de la technologie robotique spatiale. La
décision de retenir le projet canadien est attendue cet été 2005
(
l'article de Space News International).
Si l'on souhaite réparer et mettre à niveau Hubble en orbite, il
est nécessaire de se doter d'un robot doué d'une grande dextérité.
C'est justement le Canada qui a développé les bras télémanipulateurs
Canadarm qui équipent les navettes spatiales de la NASA et également
le Système d'entretien mobile (MSS), un des éléments essentiels
de la Station spatiale internationale. Il est constitué du Canadarm2
(SSRMS, Space Station Remote Manipulator System), de la Base mobile
(MBS, Mobile Base System) et du Manipulateur agile spécialisé (SPDM,
Special Purpose Dexterous Manipulator).
Ces deux instruments démontrent lors de chaque utilisation leur
exceptionnelle dextérité, ainsi que leur capacité à fonctionner
soit de façon autonome, soit commandés depuis l'intérieur de la
Station, ou encore par des astronautes en sortie extravéhiculaire.
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10.01.05 |
Premier
survol rapproché de Iapetus |
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Iapetus, une petite lune de quelque 1.400 km de diamètre découverte
par Jean-Dominique Cassini en 1672, a été survolée au plus près
par la sonde Cassini-Huygens le 31 décembre 2004 à une distance
de 123.370 km et déjà la NASA met en ligne les significatives acquises lors de ce passage dont une . Petite parenthèse pour préciser que cette politique de
communication tranche radicalement avec celle des responsables de
la mission Mars Express qui ne semblent pas penser que nous sommes
intéressés par les résultats de la mission tant les informations
sont distribuées au compte-gouttes.
Cassini a survolé des régions jamais observées de la petite lune.
Les premières images soulèvent déjà de
nombreuses questions et les scientifiques sont bien en mal à expliquer
l'origine des dispositifs de surface qu'on révélé ces images.
Le dispositif le plus intriguant est sans conteste cette longue
arrête étroite située pratiquement à l'équateur de la lune qui s'étire
sur plus de 1.300 km.
Aucune autre lune dans le Système Solaire ne présente une structure
géologique similaire. Dans certaines régions, l'arrête peut atteindre
une hauteur de 20 km. Les scientifiques n'hésitent pas à parler
de montagnes. Par comparaison, Olympus Mons (Mars) mesure quelque
25 km d'auteur alors que la planète rouge est approximativement
cinq fois plus grande que Iapetus.
Autre singularité de Iapetus, la réflectivité de la lumière très
différente d'un hémisphère à un autre. On passe de régions très
foncées à des régions claires. Les avis diffèrent sur l'origine
de la matière foncée. D'aucuns se demandent si son origine est locale
ou si au contraire elle est externe à Iapetus
Enfin, comme la plupart des lunes du Système Solaire, la surface
de Iapetus est parsemée de cratères d'impact de toutes tailles et
certains apparaissent très vieux car eux-mêmes impactés par d'autres
objets tombés du ciel.
Note
Le prochain survol de Iapetus aura lieu en septembre 2007. Les images
et données attendues seront jusqu'à 10 fois plus fines, pour les
images, que celles acquises jusqu'ici. Les scientifiques attendent
beaucoup de ce prochain survol qui doit fournir des indices pertinents
sur la structure de la surface de la lune et déterminer si Iapetus
a été affecté dans son histoire par un volcanisme actif.
Les principaux rendez-vous de Cassini en 2005
En 2005, la sonde Cassini a pas moins de 13 rendez-vous avec 5 lunes
de Saturne. Titan sera survolé 8 fois en janvier, février, mars,
avril, août, septembre, octobre et novembre. Quant à Enceladus il
sera survolé 2 fois, en mars et juillet. Enfin, trois lunes seront
survolées 1 seule fois en 2005. Hypérion en septembre, Dionée en
octobre et Rhéa en novembre.
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Crédits NASA / JPL / Space
Science Institute |
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10.01.05 |
Delta
IV Heavy
Les raisons de l'échec partiel |
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L'échec partiel du vol de démonstration de la version lourde de
la (Delta IV Heavy) de
en décembre 2004 s'expliquerait par une défaillance dans les capteurs
du flux de carburant des trois boosters qui forment l'étage principal.
Les mesures télémétriques transmises en vol indiquent que les trois
moteurs des boosters se sont arrêtés de 8 à 9 secondes plus tôt
que prévu, les capteurs du flux ayant signalé erronément que les
boosters avaient épuisé leur carburant. A la suite de cet arrêt
prématuré, le second étage de la fusée est resté allumé plus longtemps
que prévu, afin de compenser la défaillance de l'étage inférieur.
En conséquence, ce second étage a été contraint d'éjecter sa charge
utile principale, un satellite factice pour le compte de l'Armée
de l'Air des Etats-Unis, sur une orbite au périgée plus bas que
prévu.
Enfin, les deux petites charges utiles secondaires construites par
des étudiants qui devaient être déployées sur une orbite basse ont
été apparemment perdues.
En dépit de ces problèmes, Boeing a déclaré que le lanceur avait
atteint les objectifs de la mission. Reste tout de même des incertitudes
sur les deux prochains lancements de fusée Delta IV Heavy prévus
en 2005 qui devront mettre à poste de 4 milsats pour le compte des
Etats-Unis. Et là, il ne s'agira pas de charges factices ! |
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10.01.05 |
La
NASA octroie les premiers contrats CRAVE |
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La NASA a passé contrat avec deux firmes américaines et deux Instituts
dans le cadre de Crave (Crew Robotics and Vehicle Equipment), un
programme qui vise à développer toute une série de nouveaux équipements
pour les navettes spatiales, la Station spatiale internationale
et pour les futures missions habitées au-delà de l'orbite basse
attendues lors de la prochaine décennie. Ces contrats courent jusqu'en
2009.
Ces équipements sont avant tout destinés à améliorer le confort
des astronautes en orbite et rendre moins 'pénible' leur travail
lors des sorties extravéhiculaires. La NASA veut donc développer
des systèmes de vol modernisés et mettre au point des solutions
robotiques pour soutenir les astronautes lors des sorties extravéhiculaires.
Pour ce qui est de la vie à bord, des instruments dédiés au soutien
vie sont prévus. On pense notamment à des systèmes de contrôle et
de régulation à l'intérieur des modules habités de la Station (température,
qualité de l'air, …). |
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07.01.05 |
Swift
'premières lumières' |
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Lancé en novembre 2004 par une fusée Delta II depuis Cap Canaveral
l'observatoire spatial Swift débute son activité opérationnelle.
Il vient d'acquérir sa première image dans le X et
a détecté ses premiers sursauts gamma, à un taux plus important
que prédit.
est le premier observatoire spatial conçu spécifiquement pour observer
et étudier dans le visible, le gamma et le X, les mystérieux sursauts
gamma (GRB), un phénomène cosmique très énergétique et qui dure
généralement de moins d'une seconde à quelques minutes.
D'une durée de vie opérationnelle initiale de deux ans, Swift déterminera
l'origine et la véritable nature de ces 'flashs' de rayons gamma.
A travers ses observations, les scientifiques s'affaireront à les
classer et en détecter de nouveaux types. Ils utiliseront également
l'étude de ces objets pour étudier les débuts de l'Univers et comprendre
l'évolution de ces explosions ainsi que la façon dont elles influencent
leur proche environnement
Enfin, Swift devrait réaliser un survey très fin du ciel dans la
longueur d'onde du X. Notons que depuis quelques années on en sait
un peu plus sur la nature de ces objets. Les satellites de la NASA
comme Hete-2, Compton et Chandra et ceux de l'Agence spatiale européenne
ESA XMM-Newton et Intégral ont largement contribué à améliorer nos
connaissances.
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Cette
première image X de Swift montre les restes de la supernova
Cassiopée A, en particulier les gaz chauds de l'étoile
éclatée en 1680. Les couleurs renseignent les scientifiques
sur la nature énergétique du rayonnement X émis
par la supernova. Rouge pour les basses énergies, vert pour
les moyennes et bleu pour les hautes énergies.
Crédit NASA |
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06.01.05 |
Une
année chargée pour l'Agence spatiale européenne
en 2005 |
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L'année 2004 s'est achevée pour l' sur une note d'optimisme. La sonde Rosetta
s'en est allée rejoindre sa comète, les satellites Mars-Express
et Smart-1 se sont correctement installés en orbite autour de Mars
et de la Lune et le programme Exploration ()
est bien lancé tout comme ,
le système mondial de navigation par satellite de l'Europe qui a
reçu les financements nécessaires des phases de lancement (2006-2008)
et d'exploitation du projet de sorte que le premier satellite doit
être lancé dès novembre 2005 depuis Baïkonour.
Mai 2004 c'est aussi une année difficile sur le plan budgétaire
qui s'accentuera en 2005. L' (10 tonnes) en décembre 2002 a continué
de peser très lourd sur les finances de nombreux Etats-membres.
Quant à l'Allemagne et l'Italie, le retard pris dans l'assemblage
de la Station leur coûte très cher.
2005 sera marquée par d'importantes contraintes budgétaires qui
obligeront les responsables de l'Agence à des choix douloureux.
Des programmes seront abandonnés au profit d'autres et certains
seront reportés à des jours meilleurs. Ainsi, l'Agence spatiale
européenne ne participera pas au en juin 2005. Par contre, elle participera au Salon
de l'Innovation et de la Recherche qui se tiendra à Paris début
juin et au Salon aéronautique de Moscou en août.
2005 s'annonce toutefois passionnante au regard des différents satellites
qui rejoindront l'espace, la reprise des vols de navette ce qui
va permettre de poursuivre l'assemblage de la Station spatiale internationale
et d'importants rendez-vous qui décideront du sort de nombreux programmes
spatiaux. On pense au 2ème Conseil Espace (session commune des Conseils
de l'ESA et de l'UE au niveau ministériel) à Luxembourg (avril)
et à la Session du Conseil de l'ESA au niveau ministériel à Berlin
prévue à la fin de l'année.
Mais 2005 c'est avant tout le 30ème anniversaire de l'Agence spatiale
européenne et de nombreuses manifestations sont d'ores et déjà prévues.
Programme scientifique
Parmi les évènements les plus attendus en 2005 on citera 'l'assolissage'
de Huygens sur Titan, prévu le 14 janvier, évènement largement couvert
par flashespace, et en novembre la sonde sera lancée par une fusée Soyouz et son étage Frégate
depuis Baïkonour.
En mars, sera lancé depuis Plesetsk le satellite
destiné à la mesure de l'épaisseur des glaces qui recouvrent la
planète et en décembre, une fusée Soyouz lancera ,
le premier satellite météorologique en orbite polaire européen.
Concernant la recherche en microgravité, deux lancements sont prévus.
Une fusée sonde Maser 10 sera lancée depuis Kiruna (mars) et en
mai, une Soyouz lancera une capsule Photon-M2.
Notez que l'ESA organisera plusieurs conférences où seront présentées
les résultats scientifiques de missions en cours. On pense à
(fin janvier), Mars Express (février) et Smart-1 (février).
Lanceurs
Pour la filière ,
cette année s'avère décisive avec les deux vols de qualification
/ démonstration de la version 10 tonnes d'Ariane 5 (ECA) prévus
en février et en mai. Un nouvel échec contraindrait Arianespace
à cesser l'activité commerciale qu'on lui connaît. La fusée qui
s'élancera en mai emportera un satellite Météosat de seconde génération
(MSG-2).
Une fusée Ariane 5 doit également lancer cet autonome Jules Verne,
le premier Véhicule de transfert automatique ().
Construit par l'industrie européenne, il s'agit d'un véhicule logistique
destiné au ravitaillement de la Station et à la remontée périodique
de son orbite.
Concernant les lanceurs futurs, il est peu probable que l'ESA se
lance dans le développement d'un lanceur de prochaine génération
(dépensable ou réutilisable) surtout compte tenu de l'état actuel
du marché des lancement commerciaux. Le développement d'Ariane 5
ECA et de Vega accapare une grande partie des ressources de l'agence.
Bien que le financement de l'étage supérieur cryogénique ESC-A soit
assuré, il n'est pas encore qualifié. Quant à l'étage supérieur
ESC-B, son financement a été gelé en raison du marché.
En octobre est prévu un essai de mise à feu du lanceur
en Sardaigne (Italie).
Trois vols habités sont prévus en 2005
Cette année sera marquée par le retour en vol des navettes, clouées
au sol depuis la désintégration en vol de
et la perte de son équipage en février 2003. L'assemblage de la
Station spatiale internationale doit reprendre et plusieurs missions
sont prévues.
La mission Eneide devrait décoller de Baïkonour le 15 avril et emmener
un nouvel équipage vers l'ISS, accompagné de l'Italien Roberto Vittori.
Celui-ci, qui avait déjà fait partie de la mission en 2002, séjournera pour la deuxième fois à bord de la
station et exécutera un programme complet d'expériences scientifiques
mises au point essentiellement par des industriels et des centres
de recherches italiens.
En septembre, l'astronaute allemand Thomas Reiter devrait rejoindre
l'ISS pour un nouveau vol de longue durée jusqu'à avril 2006 (six
mois). Ayant déjà volé à bord de Mir (mission Euromir) en 1995,
il accomplira ici un important programme de recherches essentiellement
biologiques et médicales. Mais on ignore toujours s'il sera emmené
par la navette spatiale (vol STS-115) ou un vaisseau Soyouz (TMA-7).
Sa doublure est le Français Léopold Eyharts.
Enfin, un troisième vol est prévu pour décembre avec le Suédois
Christer Fuglesang, qui accompagnera l'équipage de la mission STS-116
vers l'ISS. Doublure de Thomas Reiter en 1995, il n'a jamais volé
et attend sa première mission depuis douze ans. |
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05.01.05 |
Programme
d'exploration lunaire de la NASA |
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Dans son projet initial de retour de l'homme sur la Lune, la NASA
prévoit l'envoi de plusieurs satellites de reconnaissance à partir
de 2008 avant d'envisager une mission habitée de plusieurs jours
prévue dès 2015, mais pas plus tard que 2020.
En 2008 s'élancera la sonde et en 2009, une mission de surface commencera
à définir les besoins requis pour la première mission habitée. Ce
projet lunaire a pour ambition l'optimisation de l'utilisation de
mission robotiques et habitées afin de les dupliquer pour Mars.
Ces premières missions de reconnaissance ont plusieurs objectifs
mais deux ressortent en particulier.
Elles visent à cartographier la totalité de la surface lunaire avec
une grande précision et à recenser l'ensemble des caractères topographiques
du paysage lunaire que sont les roches et rochers de grande taille,
les collines, les canyons, les cratères d'impact ou encore les 'lits'.
L'idée serait de créer une carte 'touristique' que rovers, robots
et hommes utiliseraient pour leurs déplacements, par exemple.
Ces premières missions de reconnaissance devront également reconnaître
et identifier les sites les plus appropriés pour un atterrissage
de lander, de rover ou d'un engin habité en analysant les ressources
du terrain, son intérêt scientifique.
Enfin, la NASA veut mettre en place un réseau de communication lunaire
et démontrer la faisabilité de l'utilisation de la Lune comme base
de lancement pour des missions robotiques planétaires. Quant on
sait que la puissance requise pour s'échapper de l'attraction lunaire
est de 1/6 de celle de la Terre on comprend mieux l'intérêt d'utiliser
notre satellite comme point de départ pour l'exploration du Système
Solaire.
Ce retour sur la Lune n'est qu'une étape avant la conquête de
Mars par l'homme.
Ces missions lunaires seront également des bancs tests pour les
missions habitées à destination de Mars. Elles valideront des concepts,
des profils de missions et les nouvelles technologies nécessaires
pour ces missions martiennes. La NASA veut optimisé au mieux l'utilisation
de mission robotiques et humaines afin de les dupliquer pour la
Planète rouge. |
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